Il y a des auteurs qui m'insupportent. En fait, il y en a un. Michel Houellebecq. J'ai essayé mais (honte à moi?) jamais je ne suis parvenue à terminer un de ses romans. Même ce chef-d'oeuvre dont mes amis (de sexe masculin) me chantent les louanges, Les particules élémentaires. J'ai donc découvert le film qu'en a tiré Oskar Roehler sans pouvoir comparer. Les copains, eux, ont détesté le résultat. Moi? Réaction plus tiède. C'est un film ennuyeux comme il y en a beaucoup (la récolte sera particulièrement fructueuse mardi, dans les clubs vidéo). On y suit deux demi-frères. Le premier quitte le toit familial, rencontre une femme party-partouze et se refait un semblant de vie. Le second renoue avec une amie d'enfance qui devient plus que cela. Le bonheur est dans le lit? Pas vraiment: c'est le lit d'hôpital qui attend ces dames. C'est triste et sans éclat. Je parle du destin des personnages mais surtout, du film.
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LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
Drame d'Oskar Roehler.
Avec Moritz Bleibtreu, Christian Ulmen, Franka Potente, Martina Gedeck.