L’autopsie du corps de Marie-France Pisier, pratiquée mardi, n’a pas permis de «déterminer les causes de la mort» de l’actrice française, retrouvée par son mari dans la piscine de leur résidence du sud de la France, a indiqué le procureur adjoint de Toulon.

«L’autopsie, pratiquée ce (mardi) matin à Marseille, n’a pas permis de déterminer les causes de la mort» de manière certaine, a déclaré à l’AFP Pierre Cortès. «Il faudra attendre les résultats des analyses médico-légales, notamment analyses toxicologiques, recherche de diatomées (petites algues) dans l’eau prélevée dans les poumons», a précisé M. Cortès.

Après le décès constaté dimanche à l’hôpital de Toulon, des prélèvements aux fins d’analyses médico-légales avaient été effectués pour établir si Marie-France Pisier avait absorbé des médicaments, des substances toxicologiques ou de l’alcool.

Une source proche du dossier a par ailleurs indiqué mardi que le corps de l’actrice se trouvait au milieu de la piscine coincé «dans une lourde chaise en fer forgé» qui avait été rapprochée de la piscine en raison des travaux réalisés sur la terrasse.

Marie-France Pisier, 66 ans, séjournait dans sa résidence secondaire de Saint-Cyr-sur-Mer lorsque dans la nuit de samedi à dimanche, son mari s’est aperçu de son absence dans la villa. Il a alors entrepris de la chercher et c’est en sortant dans le jardin qu’il a découvert le corps, selon ses déclarations aux enquêteurs.

Le parquet de Toulon a ouvert une enquête pour «recherche des causes de la mort», mais a précisé qu’«il ne s’agit pas d’une enquête criminelle».

L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Toulon.

Marie-France Pisier, repérée à 17 ans par le réalisateur François Truffaut, a marqué le cinéma français de son regard clair, de sa voix et son ton singuliers. Egérie de la Nouvelle Vague, cette intellectuelle engagée a joué dans plus d’une quarantaine de films ou productions télévisées, dont plusieurs succès populaires.