Indiana Jones a déjà monté les marches !

La grande première mondiale d’Indiana Jones and the Dial of Destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée) a eu lieu jeudi soir lors d’une projection officielle au Grand Théâtre Lumière à laquelle très peu de représentants des médias ont pu assister. La projection destinée aux journalistes est en effet programmée ce vendredi, de même que la conférence de presse avec l’équipe de ce film réalisé par James Mangold, au centre de laquelle figurera évidemment Harrison Ford. On sait que ce dernier, à qui l’on a attribué une Palme d’or d’honneur jeudi, a déjà déclaré qu’après ce cinquième volet cinématographique, il accrochait pour de bon chapeau et fouet. Je vous reparlerai bien sûr de tout ça plus en détail dans La Presse de samedi.

Un système et ses ratés

PHOTO ERIC GAILLARD, REUTERS

Des journalistes dûment munis de billets n’ont pu assister au Rendez-vous avec Pedro Almodóvar, un évènement très couru mercredi.

Depuis la pandémie, les grands festivals de cinéma fonctionnent avec des systèmes de billetterie pour les journalistes déjà accrédités. Cela crée bien des angoisses supplémentaires, et aussi, parfois, des ratés. Le Hollywood Reporter a fait écho au « faux pas » du Festival survenu lors de la séance consacrée à Strange Way of Life, le court métrage de Pedro Almodóvar. Le rendez-vous avec le cinéaste espagnol a attiré tellement d’invités de prestige que plusieurs journalistes dûment munis de billets ont été refoulés à la porte, parmi lesquels, rapporte le Hollywood Reporter, deux journalistes de leur organisation, de même que Justin Chang, du Los Angeles Times. Même Janet Yang, présidente de l’Académie des Arts et des sciences du cinéma qui chapeaute les Oscars, n’a pu entrer. L’envoyé spécial de La Presse se sent d’autant plus privilégié d’avoir pu assister à cet évènement qui, mercredi, a supplanté tous les autres.

Cette règle est là pour de bon

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Iris Knobloch est la nouvelle présidente du Festival de Cannes.

Ayant dirigé pendant 25 ans les destinées du studio Warner en France, en Allemagne, en Autriche et au Benelux, Iris Knobloch assume maintenant la présidence du Festival de Cannes. Interrogée par Le Film français à propos des relations entre le Festival et les plateformes, la successeure de Pierre Lescure maintient le cap. « On a ressenti cette perception que le Festival interdisait la présence des films de plateformes dans la sélection. Pourtant, ils ont toujours été les bienvenus, mais avec une règle simple : une œuvre en compétition doit prévoir une sortie en salle en France. Nous sommes aujourd’hui le seul festival à revendiquer cette position. À ce stade, il n’y a pas de raison d’en changer. »