La cinéaste Carole Laganière s’est éteinte à l’âge de 64 ans, lundi. Au cours de sa carrière, elle aura signé de nombreux documentaires, dont La fiancée de la vie et Un toit, un violon, la lune, deux œuvres qui ont remporté le prix du meilleur documentaire canadien aux Hot Docs, de Toronto, en 2002 et 2003.

Son plus récent film, Fuir, sorti en septembre dernier, dénonce la violence conjugale. Pour réaliser ce documentaire, Carole Laganière a passé de longs mois dans un refuge pour femmes.

Avant de se tourner vers le documentaire, la réalisatrice a filmé des œuvres de fiction. Ses courts métrages Le mouchoir de poche (1988) et Jour de congé (1989) ont notamment été primés à l’international.

« Au cours des vingt dernières années, Carole Laganière a été une figure importante du cinéma documentaire au Québec », a rappelé Marcel Jean, directeur général de la Cinémathèque québécoise, sur la page Facebook de l’organisme.

« Par-delà la qualité de ses films, soulignée par de nombreux prix, on doit aussi signaler la constance de sa démarche et de son travail. Carole a défendu une idée du documentaire attentive et généreuse », a-t-il ajouté.