Congestion à prévoir au stand de Subaru cette année. Le constructeur japonais présente en avant-première canadienne son nouveau coupé sport, le BRZ.

Réalisé en collaboration avec Toyota, le BRZ nous fait revivre une ère que l'on croyait révolue, celle du coupé à propulsion vendu à prix populaire. Comme à la belle époque des 200 SX (Datsun), Celica (Toyota), Cosmo (Mazda), tous des coupés des années 70. Les plus de 40 ans en ont un bon souvenir.

Contrairement aux autres modèles de la gamme Subaru, qui comptent tous sur un rouage intégral, le BRZ n'a que deux roues (arrière) motrices pour faire passer la puissance de son moteur 4 cylindres à plat de 2 litres. Celui-ci développe 200 chevaux grâce à une boîte manuelle (de série) ou automatique (en option). Toutes deux dénombrent six rapports. Si l'on prête foi à la rumeur, Subaru travaille à l'élaboration d'une version STi, plus puissante encore. D'ici là, revenons à la BRZ «normale» qui fait la part belle à l'agrément de conduite. Sur papier, sa répartition des masses presque idéale (54% à l'avant et 46% à l'arrière) et son centre de gravité très bas laissent présager un comportement routier neutre et très agile.

Ce coupé compte deux places à l'arrière, mais celles-ci peuvent s'effacer pour augmenter le volume du coffre. La présentation intérieure est minimaliste, ce qu'affectionnent par-dessus tout certains amateurs de conduite. Un volant, des pédales et un siège qui vous maintient solidement en place suffisent.

Puisque vous êtes déjà chez Subaru, aussi bien rendre visite à l'Impreza. Celle-ci fait ses débuts à Montréal. La compacte japonaise adopte deux nouvelles carrosseries (quatre ou cinq portes) et un groupe propulseur plus sobre que par le passé. Comme bien d'autres constructeurs, Subaru est un adepte du «downsizing», une pratique qui vise à abaisser la cylindrée tout en augmentant le rendement. Conséquence: le 2,5-litres qui siégeait autrefois dans l'antichambre de cette Impreza fait place à un 2-litres tout aussi puissant, mais assurément plus économique à la pompe. Pour diminuer la consommation toujours, cette mécanique est désormais associée à une boîte à variation continue (CVT).