Dans le «nouveau» GM, il n'y a plus de place pour les Hummer, Pontiac, Saturn et Saab. En revanche, il y a plusieurs places à prendre pour des véhicules comme la Cruze de Chevrolet, une compacte présentée en avant-première canadienne au Salon de Montréal, et qui «incarne la volonté de General Motors de produire des véhicules de qualité et économes en carburant».

Dessinée en Corée par un groupe de designers internationaux, cette grande familiale (4,60 m de long) est tout sauf banale. Quitte à limiter quelque peu la garde au toit à l'arrière au profit d'un pavillon en forme d'arche façon coupé quatre portes. Tout en soignant la «double calandre» à l'avant, des épaules larges, des phares étirés et un habitacle moderne. Des arguments esthétiques qui relèguent aux oubliettes la très fade Chevrolet Cobalt qu'elle remplacera dans quelques mois.

 

Offerte uniquement en version quatre portes et dotée d'un coffre immense (pour la catégorie s'entend), la Cruze inaugure en outre une nouvelle plateforme du groupe GM que l'on retrouve sur l'Astra (Opel) européenne. Ce châssis comporte une direction à assistance électrique, un dispositif de freins antiblocage, un correcteur de stabilité électronique ainsi qu'un système antipatinage, histoire de calmer les velléités des roues (avant) motrices sur une chaussée à faible coefficient d'adhérence.

 

En plus du 1,8 litre de 138 chevaux (LS), Chevrolet proposera, dès le lancement, sur les livrées les plus huppées (LT et LTZ) un 1,4 litre suralimenté par turbocompresseur de 140 chevaux. Économique, ce moteur promet de parcourir 800 kilomètres avec un plein d'essence. Peu importe la mécanique retenue, celle-ci se jumelle à une boîte à six rapports (manuelle ou automatique).

 

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