Elle s'appelait Vitz au Japon, Yaris en Europe et Echo Hatchback au Canada, où elle était distribuée en exclusivité en Amérique du Nord. Dans un souci de globalisation, Toyota a profité de l'arrivée d'une nouvelle génération de sa sous-compacte pour n'adopter qu'une seule désignation, du moins pour l'Europe et ce côté-ci de l'Atlantique. Exit l'Echo donc, bonjour la Yaris !

Elle s'appelait Vitz au Japon, Yaris en Europe et Echo Hatchback au Canada, où elle était distribuée en exclusivité en Amérique du Nord. Dans un souci de globalisation, Toyota a profité de l'arrivée d'une nouvelle génération de sa sous-compacte pour n'adopter qu'une seule désignation, du moins pour l'Europe et ce côté-ci de l'Atlantique. Exit l'Echo donc, bonjour la Yaris !

Si elle conserve son petit format, la Yaris est néanmoins assemblée sur une toute nouvelle plateforme. Seuls son moteur (quatre cylindres de 1,5 litre, 106 chevaux, 103 lbs-pi) et ses boîtes (manuelle cinq vitesses et automatique quatre rapports) demeurent au rendez-vous- quoique après plusieurs ajustements techniques.

Pour tout le reste, que du nouveau. Les lignes extérieures se sont arrondies, l'empattement s'est allongé de 90mm et la carrosserie a pris du galon (90mm en longueur, 35mm en largeur et 25mm en hauteur).

Deux modèles sont offerts : à trois et à cinq portes. Ne cherchez pas la berline, elle n'existe pas- du moins, pas encore. C'est pourquoi l'Echo quatre portes continuera d'être vendue d'ici la fin de l'année. Après ? M'est avis que Toyota ne tardera pas à proposer quelque chose, puisque la petite berline représente 42 % de toutes les ventes de sous-compactes du constructeur japonais (au Canada)...

Surprise  : les Américains, qui ont boudé la petite voiture à hayon ces dernières années, ont cette fois accepté de distribuer la Yaris.

Les enchères montent

Entre vous et moi, l'Echo Hatchback avait tout ce qu'il fallait, et même plus pour satisfaire les acheteurs de petites voitures. La Yaris fait monter les enchères. Châssis plus rigide, vitres électriques désormais offertes (en option), insonorisation digne des grandes berlines, 12 compartiments de rangement, un habitacle fonctionnel et d'une finition serrée, la possibilité de faire monter à bord un cinquième passager (l'Echo Hatchback n'en accueillait que quatre)... Alouette !

Si les versions CE (de base) et LE profitent d'une banquette arrière qui se rabat d'un seul bloc, la version RS innove avec une banquette qui non seulement se replie en configuration 60/40, mais qui s'avance ou se recule, selon qu'il faille prioriser les passagers ou les bagages. C'est pas parce qu'elle est petite qu'elle n'est pas souple, la Yaris !

Sur la route, la voiture se montre agile et bien disposée à s'y maintenir. Le maniement de sa boîte manuelle et de sa direction est sans effort. En fait, on aurait souhaité plus de définition, mais la voiture a le mérite de savoir s'adresser à ces conducteurs qui tentent de se familiariser avec l'usage d'un levier de vitesse et d'un embrayage.

Certes, la puissance est juste, avec 106 petits chevaux sous le capot. Le 0-100km/h demande de 10,9 secondes (boîte manuelle) à 12 secondes (boîte automatique). Au lieu de critiquer ces performances, félicitons plutôt le constructeur qui n'a pas succombé à la course aux chevaux mais a favorisé une faible consommation d'essence : 6,5L/100km en ville et 5,5L/100km sur l'autoroute (boîte manuelle)

Qui dit nouvelle génération, dit souvent augmentation des coûts. Pour la version de base de la Yaris (CE trois portes), le prix d'achat s'accroît de 5 % (à 13 580 $). Le « best seller » devrait être la version LE cinq portes, qui coûte maintenant 205 $ de plus, à 14 910 $.

Un seul regret : même en option, les rideaux gonflables ne sont pas disponibles. Un jour, peut-être...