À l'intérieur, on retient d'abord les lignes fluides et l'aspect enfin chaleureux du tableau de bord. Parmi les compteurs, on note une classique horloge analogique et un ordinateur de bord très complet. Même si les dimensions intérieures ont été quelque peu accrues depuis la dernière refonte, la banquette arrière ne peut accueillir confortablement que deux personnes.

À l'intérieur, on retient d'abord les lignes fluides et l'aspect enfin chaleureux du tableau de bord. Parmi les compteurs, on note une classique horloge analogique et un ordinateur de bord très complet. Même si les dimensions intérieures ont été quelque peu accrues depuis la dernière refonte, la banquette arrière ne peut accueillir confortablement que deux personnes.

Parlons boulons, maintenant. La Classe E bat au rythme d'un moteur V6 de 3,2 litres qui lui procure des accélérations franches et des reprises volontaires, mais sans plus. D'accord, il est souple, discret et ne manque pas de ressources pour les dépassements. Toutefois, pour davantage de sensations, regardez du côté de la E500, qui dispose d'un puissant moteur V8. C'est mieux, mais évidemment plus cher. Autre choix des plus intéressants: le moteur diesel, qui permet à cette opulente berline de consommer l'essence «à la petite cuillère».

Mais ne soyons pas trop sévère à l'égard du V6, dont les prestations seraient sans doute plus étincelantes si la gestion électronique de la boîte automatique qui l'accompagne n'était pas aussi hésitante, surtout lorsqu'il faut rétrograder.

Les bruits de roulement sont parfaitement maîtrisés, et les sifflements d'air sont présents mais peu dérangeants. On regrette cependant que le mécanisme d'assistance de la direction souffre d'étourderie. En effet, il impose, d'une part, un peu trop d'efforts au volant pour maintenir la trajectoire et, d'autre part, il comporte, à faible vitesse, plusieurs points durs qui nuisent bêtement à l'agrément de conduite.

Confortable et facile à conduire, cette Mercedes rassure d'ailleurs plus son conducteur qu'elle ne procure un réel plaisir de conduite. En effet, dès qu'on accélère la cadence, la Classe E devient lourde à manier et transmet avec peu d'empressement les directives du pilote. Pataude sans doute, cette Allemande ne dévie toutefois jamais de sa trajectoire.

Pour la classe qu'elle dégage et le luxe qu'elle offre, cette Mercedes impressionnera l'automobiliste le plus blasé. Ne nous y trompons pas: à ce prix, c'est la moindre des choses.