Et les performances seront encore meilleures si le propriétaire a la bonne idée d'acheter la boîte séquentielle DSG (1400 ). À notre avis, elle est la mieux adaptée à la courbe de puissance du moteur. Efficace et rapide, elle est d'un agrément exemplaire. La boîte manuelle à six rapports, livrée de série, n'est pas à négliger pour autant. Elle nous est apparue précise et bien guidée.

Et les performances seront encore meilleures si le propriétaire a la bonne idée d'acheter la boîte séquentielle DSG (1400 ). À notre avis, elle est la mieux adaptée à la courbe de puissance du moteur. Efficace et rapide, elle est d'un agrément exemplaire. La boîte manuelle à six rapports, livrée de série, n'est pas à négliger pour autant. Elle nous est apparue précise et bien guidée.

À propos du châssis, encore une fois, on note un manque de sensations. Bien entendu, le châssis de la GTi a un réglage sport (prise du roulis quasi inexistante, mouvements de caisse bien contrôlés, etc.). Mais le confort n'a pas été sacrifié. Ah! les compromis! À titre de comparaison, la Honda Civic Si essayée il y a quelques semaines (et dont nous avons parlé dans ces pages) secoue bien davantage ses passagers. La GTi se veut plus prévenante, quitte à paraître moins affûtée.

La GTi du nouveau millénaire est équipée d'emblée d'un contrôle électronique de stabilité ESP, dont on ne peut débrancher que la fonction antipatinage. Autant la laisser branchée et s'efforcer de rester en deçà du seuil de déclenchement, ce qui laisse suffisamment de marge au conducteur. Trop sécurisante, la GTi? Sans doute pour certains cow-boys qui préféreront l'agilité et les sensations de la Civic Si. Pour ceux et celles qui ont passé l'âge, la GTi paraîtra juste bien. Pas trop excessive, juste assez démonstrative.

En revanche, cette Volkswagen se montre très (trop?) confortable et prévenante pour les dos fragiles. On ne lui en demandait pas tant. Elle laissera sur leur faim les plus chauds partisans de ce modèle. Le style GTi a subi l'usure du temps et la rivalité du cocooning. Si nombre d'acheteurs pensent aujourd'hui «climatisation bizone» ou «chaîne stéréo», les vrais amateurs gardent l'oeil rivé sur l'essentiel: la fiche technique. Et, dans ce domaine, la GTi n'a rien à envier à ses ancêtres, ni à la concurrence.

L'époque du «Tasse-toi mon oncle!» est cependant bien révolue. La GTi d'aujourd'hui fait plutôt dans le grand tourisme, une impression que confortent son équipement et sa finition.

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ON AIME

La version 5 portes

La richesse de l'équipement

La facilité de conduite au quotidien

ON AIME MOINS

La somme exigée pour l'assurer

Le manque de caractère du moteur

Les compromis réalisés sur les suspensions

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CE QU'IL FAUT RETENIR

Prix de détail suggéré: 29 375 $ à 30 775 $

Coût moyen des frais de transport et de préparation : 695 $ (préparation en sus)

Garantie de base : 48 mois / 80 000 km

Consommation moyenne obtenue au cours de l'essai : 10,2 L/100 km

Concurrentes : Chevrolet Cobalt SS, Honda Civic Si

Pour en savoir plus : www.vw.ca

Moteur : L4 DACT 2 litres, suralimenté

Puissance : 200 ch à 5100 à 6000 tr/mn

Couple : 207 lb-pi à 1800 à 4700 tr/mn

Poids : 500 kg

Rapport poids/puissance : 7,5 kg/ch

Mode : traction

Transmission : manuelle 6 rapports

Direction / diamètre de braquage : crémaillère / 10,7 mètres

Freins (av/arr) : disque / disque

Pneus (av-arr) : 225/45VR17

Capacité du réservoir de carburant/carburant recommandé : 55 litres / super

La GTi, cinquième du nom, n'est pas aussi sportive que sa glorieuse ancêtre, mais sa conduite reste à la portée de tous les conducteurs. Si elle est peu démonstrative, elle n'en est pas moins très homogène. N'est-ce pas là le plus important ?

Le seul trait commun de la première GTi, dont les lignes tendues étaient signées Giugiaro, et de sa lointaine descendante, c'est ce petit liseré rouge qui entoure la calandre. La garniture en nid d'abeilles de la nouvelle version est des plus expressives et du plus bel effet. Impossible de confondre la GTi et une Rabbit ou une Golf City. C'est une sportive qui s'assume, et tant pis pour les clients qui aspirent à un minimum de discrétion!

La double sortie d'échappement chromée qui sort du bouclier arrière ne contribuera pas non plus à apaiser les esprits. C'est la touche finale à une mécanique qui allie le meilleur de la technique. Entre la première GTi et l'actuelle, la cylindrée n'a augmenté que de 0,4 litre; mais la puissance et le couple, eux, ont triplé ou presque. Et la transmission est à l'avenantavec six rapports au lieu de quatre, sans parler de la boîte séquentielle DSG avec commandes au volant, offerte en option.

Mais ne concluez pas trop vite que la nouvelle GTi domine son aïeule au plan des performances,car il faut tenir compte d'un autre paramètre: le poids. Parce que la GTi est beaucoup mieux équipée. Et plus sûre. Et plus lourde de 500 kg par rapport à son aïeule. Parce que les nouveaux propriétaires de GTi sont sans doute plus soucieux de leur confort. Il faut reconnaître que la position de conduite offerte par la GTi frise le sans-faute. Et on peut en dire autant de la qualité des matériaux à l'intérieur.

Dans leur quête de spectaculaire, les ingénieurs allemands n'ont pas eu peur du ridicule en graduant le compteur de la nouvelle GTi jusqu'à 300 km/h. En réalité, sa vitesse de pointe ne dépasse pas 208 km/h (elle est limitée par un dispositif électronique). Ce sera amplement suffisant en Amérique du Nord où, de toute façon, on se soucie davantage des accélérations et des reprises. Dans ce domaine, la GTi ne déçoit pas. Pas autant que la génération antérieure avec son 1,8 litre. Les sportifs purs et durs trouveront que la nouvelle cuvée manque de piquant. Avec un couple consistant sur quasiment toute la plage de régime, son quatre cylindres 2 litres suralimenté par turbocompresseur se montre on ne peut plus linéaire. Souple, doux, sans saute d'humeur, il procure peu de sensations à l'accélération. Comprenons-nous bien: l'efficacité est là, pas le tempérament. Et comme la mécanique se fait plutôt discrète dans l'habitacle, l'aiguille du compteur grimpe plus vite que l'adrénaline.

Néanmoins, la GTi ne rigole pas face au chronomètre. On atteint les 100 km/h après un départ arrêté en un peu moins de 7 secondes, et les reprises sont tout aussi solides.