Le Toyota Grand Highlander souhaite séduire les familles assez costaudes. Le marché est déjà occupé par le Ford Explorer, le Honda Pilot et le Volkswagen Atlas.

Ford Explorer

Prix : à partir de 48 340 $

Prometteuse sur papier, l’architecture de l’Explorer de Ford n’a livré jusqu’ici son plein potentiel en matière d’agrément que dans sa bouillante déclinaison ST. Cette dernière ne convient pas à tout le monde. Pour les Explorer « plus sages », le moteur à quatre cylindres suralimenté qui les anime affiche plus de tempérament que le 2,4 L turbo du Grand Highlander, mais la boîte à 10 rapports est affectée de langueur. Au chapitre de l’aménagement intérieur, l’Explorer tire profit de ses dimensions supérieures pour offrir un meilleur volume intérieur et utilitaire. À noter que l’Explorer soulève également son capot à une motorisation hybride. Celle-ci ne parvient pas à s’élancer aussi rapidement et à consommer aussi sobrement que celle du Grand Highlander Hybrid MAX.

Honda Pilot

Prix : à partir de 52 731 $

PHOTO FOURNIE PAR HONDA

Honda Pilot

Honda remodèle son Pilot cette année. Plus enveloppé que le modèle qu’il remplace, ce VUS n’offre à proprement dit pas plus de dégagement intérieur que le Grand Highlander. Le Pilot se démarque toutefois par sa modularité, ses aptitudes en tout-terrain plus développées et un rouage intégral plus réactif. À cela, il convient d’ajouter une capacité de remorquage similaire pour l’ensemble de la gamme et un moteur costaud. Que du bon ? On peut lui reprocher l’absence d’une motorisation hybride (pour l’instant) pour diminuer son empreinte environnementale, ou encore la « petitesse » de son écran d’infodivertissement.

Volkswagen Atlas

Prix : à partir de 47 995 $

PHOTO FOURNIE PAR VOLKSWAGEN

Volkswagen Atlas

Volkswagen proposera très prochainement une version rafraîchie de l’Atlas. Hormis les retouches esthétiques, l’important à retenir de cette refonte sera le remaniement opéré sous le capot. Le glouton V6 de 3,6 L a été prié de sortir. Le VUS allemand s’en remet désormais au seul quatre-cylindres de 2 L suralimenté pour l’animer. La proposition de Volkswagen intéressera les consommateurs en quête d’un véhicule polyvalent et spacieux. Dans ces deux domaines, l’Atlas n’a rien à envier au Grand Highlander. En revanche, la qualité des matériaux laisse à désirer et la finition est apparue perfectible sur les modèles essayés jusqu’ici.