Rares sont les voitures qui ont réussi à si bien s’adapter au marché québécois. Avec son rouage intégral de série, la Subaru Impreza jouit d’une belle popularité depuis sa première sortie publique, il y a 30 ans au salon de Los Angeles. Pour sa sixième génération, dévoilée la semaine dernière à ce même évènement, la compacte se polit et largue sa boîte manuelle.

Redessinée pour marquer la passation du flambeau vers une nouvelle cuvée, cette Impreza 2024 est édifiée sur le châssis révisé de sa devancière. Elle ne sera offerte qu'avec une carrosserie à hayon. Les ingénieurs ont augmenté l’utilisation d’adhésifs structurels pour valoriser la résistance à la torsion. Une crémaillère, qu’on affirme plus directe et empruntée au modèle WRX, est aussi utilisée pour le dynamisme de la direction.

PHOTO FOURNIE PAR SUBARU

La nouvelle livrée RS

La manuelle disparaît, le 2,5 L s’invite

Sur le plan mécanique, l’Impreza de série conserve son quatre-cylindres à plat de 2 L à injection directe (152 ch et 145 lb-pi). Celui-ci ne pourra dorénavant plus être couplé à une boîte manuelle, signe du déclin durable de ce type de transmission. Une boîte CVT simulant huit rapports est ainsi offerte de série sur toutes les versions.

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L’habitacle de la Subaru Impreza RS 2024

En option, une nouvelle livrée RS, une appellation utilisée pour nommer l’ancêtre de la WRX à la fin des années 1990, fait son apparition avec le quatre-cylindres de 2,5 L (182 ch et 178 lb-pi). Ce moteur optionnel, utilisé dans de nombreux produits du constructeur, pourra être commandé également avec la variante Sport-Tech.

Côté technologie, l’Impreza intègre en option le grand écran vertical tactile de 11,6 po ainsi qu’Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Une évolution en somme précautionneuse, à l’image de la marque.