Bentley Bentayga, Lamborghini Urus, Rolls-Royce Cullinan. Le monde du grand luxe nous a offert ces dernières années des propositions qu’on aurait jugées improbables il y a une décennie à peine. Il n’en fallait pas plus pour que Ferrari entre dans la danse. Voici son interprétation arrivée tardivement et dévoilée la semaine dernière, le Purosangue.

Un peu à la manière de la FF il y a un peu plus de 10 ans, le Purosangue s’investit de la mission à sa manière, en s’appropriant ses propres codes stylistiques. On pourrait donc l’analyser selon un angle de multisegment avec ses courbes, ses formes galbées et son long capot avant qui rappelle invariablement les coupés de grand tourisme de l’illustre constructeur.

Un douze-cylindres, pour la tradition

PHOTO FOURNIE PAR FERRARI

L’habitacle du Ferrari Purosangue

Un peu comme si Ferrari y allait à reculons, le constructeur italien a choisi d’implanter son incomparable V12 atmosphérique de 6,5 L aussi utilisé par la 812 Superfast. Dans ce cas, la puissance maximale se situe à 715 ch, travaillant de concert avec une boîte à double embrayage à huit rapports et un rouage intégral partagé avec la GT4C Lusso. Le 0-100 km/h n’est qu’une question de 3,3 s.

Un sacrilège ou une évolution inévitable ? On vous laisse juger.

PHOTO FOURNIE PAR FERRARI

Le Ferrari Purosangue a des portières arrière à pentures inversées.