La Cadillac CT5, la Genesis G70 et la Volvo S60 s’adressent sensiblement aux mêmes acheteurs que ceux de la Lexus ES. Voici leurs particularités.

Cadillac CT5

Prix : à partir de 44 048 $

PHOTO FOURNIE PAR CADILLAC

La CT5 de Cadillac

Tout comme l’ES, la CT5 de Cadillac joue sur les volumes pour se démarquer d’une concurrence parfois plus étriquée au chapitre de l’habitabilité. Par rapport à l’ES, l’américaine s’affiche à un prix moindre (Luxe), mais seulement dans sa configuration de base, qui ne compte que deux roues (arrière) motrices. Le rouage intégral est proposé moyennant un débours supplémentaire, mais se révèle plus efficace que celui de la Lexus. Sur la route, la CT5 offre un agrément de conduite légèrement plus relevé que celui de sa rivale japonaise. Son quatre-cylindres de 2 L se révèle plus fougueux que celui de l’ES et sa boîte automatique (10 rapports) est aussi efficace. Un V6 turbocompressé figure également au catalogue. À bord, la présentation masque maladroitement certains matériaux de qualité inférieure.

Genesis G70

Prix : à partir de 45 650 $ (frais de transport et de préparation inclus)

PHOTO FOURNIE PAR GENESIS

La G70 de Genesis

La G70 de Genesis a récemment fait l’objet d’une refonte partielle. Une évolution qui a permis notamment de retoucher le système d’infodivertissement (écran plus imposant et interface évoluée). Face à l’ES, la G70 offre néanmoins une expérience de conduite plus stimulante en raison d’un châssis finement réglé. Aussi, la G70 propose une garantie plus étoffée et un service (vente et après-vente) plus personnalisé. Dans la colonne des moins, on trouve une consommation (toutes mécaniques confondues) plus élevée que celle de la Lexus et une complexité supérieure. En outre, l’habitacle est plus étriqué et les sièges avant se révèlent moins confortables sur de longs parcours.

Volvo S60

Prix : à partir de 45 550 $

PHOTO FOURNIE PAR VOLVO

La Volvo S60

La troisième génération de cette berline désormais assemblée aux États-Unis s’applique à faire fructifier son héritage sans que jamais l’idée de l’amender ne paraisse l’effleurer. Dans la rue, ce n’est pas celle que l’on remarque le plus, mais son passage n’échappe pas au regard du connaisseur. L’assistance correctement dosée de sa direction permet de l’inscrire aisément dans les virages, mais le ressenti n’est guère meilleur que celui de l’ES. Tout comme cette dernière, la Volvo propose plutôt une conduite rassurante, confortable et une stabilité à toute épreuve, mais guère de plaisir.