Bugatti a confirmé avoir mis un terme à la production de sa Chiron, modèle sur lequel s’est édifié l’ensemble de sa gamme depuis 2016. Les 500 exemplaires prévus ont tous été vendus.

Descendante directe de la Veyron, l’orgueilleuse création de Ferdinand Piëch née en 2005 et qui a captivé l’univers collectif automobile, la Chiron aura aussi laissé sa trace, sans pour autant être aussi remarquable que celle qui l’a précédée. Elle avait été ainsi baptisée en l’honneur de Louis Chiron, talentueux pilote monégasque mort en 1979.

PHOTO FOURNIE PAR BUGATTI

La Chiron aura aussi laissé sa trace, sans pour autant être aussi remarquable que celle qui l’a précédée (la Veyron).

Tablant sur une démarche actualisée, mais surtout sur l’emblématique W16 de 8 L gavé par quatre turbocompresseurs de 1479 ch, le modèle a continué à collectionner les superlatifs avec des éditions limitées. C’était la carte de visite du groupe Volkswagen, capable d’atteindre les 420 km/h avec aisance après avoir bouclé un 0-100 km/h en 2,4 s et un 0-200 km/h en 6,1 s. Son assemblage prend cependant beaucoup plus de temps. D’après Bugatti, chaque Chiron demande jusqu’à six mois d’attente avant d’être livrée.

Maintenant que la planète automobile se tourne vers l’électrique dans une course effrénée pour respecter les nouvelles normes progressives, ce genre de véhicule est condamné aux livres rétrospectifs. Bugatti le sait bien, elle qui est passée sous le contrôle du jeune constructeur de véhicules électriques croate Rimac en novembre dernier.

On prépare donc un avenir entièrement électrique à ce joyau français de l’automobile, mais la transition devrait se faire par l’hybride, si l’on se fie à diverses informations circulant dans des médias européens.