La lutte s'annonce sans merci avec l'arrivée de la nouvelle sous-compacte de Nissan, la Versa.
Elle a des airs de Renault cette petite. Il serait tout à fait normal que le constructeur français collabore avec son nouveau compagnon japonais, puisqu'ils font tous deux partis de la même famille maintenant. Elle a tardé à faire son entrée chez les concessionnaires, mais depuis son arrivée les ventes ne cessent d'augmenter. Il sera aussi intéressant de voir jusqu'à quel point elle portera ombrage à la nouvelle Sentra.
Elle a une belle gueule la Versa avec son nez très incliné et des feux arrière qui rejoignent presque les portes arrière dans la version cinq portières à hayon, tandis qu'ils sont moins envahissants dans la version berline. Cette dernière a même, de profil, des airs de Yaris. Pour une voiture de la catégorie des sous compacts, il faut souligner la qualité de la présentation intérieure. Le tableau de bord est très joli et réalisé avec des matériaux qui forment un ensemble très équilibré. L'utilisation de l'aluminium donne une petite touche de modernité qui le distingue de la concurrence. Son habitacle est aussi le plus spacieux de sa catégorie, un autre avantage pour cette addition à la famille Nissan.
La motorisation est aussi novatrice avec un quatre cylindres de 1,8 litre de 122 chevaux qui peut être jumelé, au choix, à une boîte manuelle à six rapports ou deux possibilités de boîte automatique, soit traditionnelle à quatre rapports ou CVT. Cette dernière transmission permet, selon le fabricant, d'obtenir une consommation moyenne de 6,2 litres aux 100 km. C'est d'ailleurs pour cette raison que le constructeur va, d'ici deux ans, offrir cette boîte dans la plupart des modèles de la gamme.
Au moment d'écrire ces lignes, les concessionnaires Nissan du Québec ne suffisaient pas à la demande dans le cas de la Versa. Elle possède tous les atouts pour assurer sa longévité et va sûrement faire la vie dure à ses concurrentes en 2007. Les Toyota Yaris et Honda Fit de ce monde n'ont qu'à bien se tenir.