Depuis son arrivée sur le marché en 2004, aucun autre constructeur n'a proposé quoique ce soit d'équivalent au sein de sa gamme afin de rivaliser avec la Mazda RX8.

Il faut comprendre que la technologie du moteur rotatif est la tasse de thé du fabricant japonais et qu'aucun autre constructeur n'a voulu tenter l'aventure.

La RX8 est toujours aussi originale. Son allure étirée, avec ses portes suicides pour faciliter l'accès des passagers aux places arrière et son coffre très court, lui confère un style assez exclusif. La partie avant est particulièrement réussie avec un capot qui plonge entre deux passages de roue jusqu'à une grille qui excède le niveau du pare-chocs. Ce design est d'ailleurs repris sur le nouveau CX 7 et prochainement sur le nouveau CX 9. Une façon de faire pour démarquer Mazda de ses concurrents et définir son image.

 

Étonnamment, l'habitacle de la RX 8 est spacieux avec deux places arrière qui peuvent accueillir deux adultes dans un confort relatif. Cependant claustrophobes s'abstenir, car la fenestration n'est pas généreuse. On doit donc se méfier d'un angle mort important. Le tableau de bord est original et facile à consulter. Une bonne note pour les sièges deux tons qui ajoutent une touche encore plus singulière à cette voiture.

 

Le moteur Renesis est à l'aise à haut régime et exprime bien ses 238 chevaux, mais cette technologie a une faiblesse, le manque de couple à bas régime. En conduite normale, vous n'y verrez que du feu. Jusqu'à présent, les propriétaires consultés nous informent d'une consommation d'huile importante, probablement le plus gros défaut de ce moteur. Mais pour la tenue de route, la RX 8 se débrouille plutôt bien avec un transfert des masses bien équilibré en virage serré. C'est une voiture au caractère sportif exemplaire et agréable à conduire de surcroît.

 

Cette voiture sport est pratique et a un look d'enfer. Que pourrait demander de plus un acheteur en quête du compromis idéal pour amener sa petite famille en voyage ? Ne reste qu'à s'adapter à la technologie du rotatif et à l'accepter avec ses qualités et ses défauts. Un pensez-y-bien.