Son arrivée sur le marché a fait beaucoup de bruit.

Les amateurs de voitures anglaises comme les MG et Triumph retrouvaient avec joie ces petits roadsters qui les avaient enchantés pendant leur jeunesse. Voilà une petite voiture qui, depuis ses débuts, suscite la passion chez ses propriétaires. Le club Miata est d'ailleurs l'un des clubs de propriétaires les plus actifs au Québec. Il suffit de vous rendre à l'un de ses rassemblements pour saisir ce sentiment d'appartenance qui anime ses membres. Voilà de quoi inciter le constructeur à ne pas trop modifier ce deux places à succès.

 

Pour 2007 donc, pas trop de changement pour cette troisième génération qui a cependant gagné du volume, autant à l'extérieur que dans l'habitacle, pour le plus grand bonheur des plus costauds. On retrouve facilement le modèle précédent dans les lignes actuelles de la MX5, seuls des renflements d'ailes la distinguent. L'intérieur a aussi été légèrement remanié, respectant tout de même la vision de ses acheteurs, car dans le cas de la MX 5, ceux-ci sont consultés. Un constructeur se doit de conserver un modèle à succès et le succès est attribuable à bien des détails dont, en particulier, le rangement dans un coffre, même lorsque la capote est baissée.

 

 

Sous le capot, les ingénieurs ont installé un moteur de plus grosse cylindrée qui passe de 1,8 litre à 2,0 litres. Sa puissance est accrue de 28 chevaux pour le faire passer à 170 chevaux. La différence est notoire et permet au petit cabriolet de franchir les 100 km/h en moins de huit secondes. La suspension est un peu sèche, mais au profit d'une agilité qui transforme sa conduite en véritable bonheur. La conduite d'une MX5 est amusante à tout point de vue. L'on se sent tellement en contrôle derrière le volant que les limites de vitesse s'oublient. Alors, gare aux contraventions.

 

Il y a quelques modèles de roadsters sur le marché et ce créneau semble gagner de nos jours de plus en plus d'adeptes. Mais l'équilibre général de la MX 5 en fait le meilleur choix dans sa catégorie.