La popularité actuelle du Tribute contraste avec ses débuts laborieux en 2001. On se rappellera que divers problèmes de fiabilité et de nombreux rappels avaient affaibli la confiance des acheteurs. Cependant, une amélioration de la qualité de l'assemblage à partir de 2003 et 2004 a permis au Tribute de redorer son image.

De même, le Tribute doit son succès à ses nombreuses versions. Alors que ses concurrents CR-V et RAV4 étaient offerts uniquement avec un quatre-cylindres et un rouage intégral, il était possible de se procurer un Tribute à deux ou quatre roues motrices, avec un moteur quatre-cylindres ou V6. À ce propos, la traction intégrale n'est pas indispensable dans un VUS compact. Chaussé de bons pneus d'hiver, un Tribute à roues avant motrices peut se sortir des pires impasses si le conducteur fait preuve de bon sens.

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De 2001 à 2003, il était possible de commander un Tribute à moteur quatre cylindres de 2,0 litres (127 chevaux) et quatre roues motrices. Il faut avouer que ce jumelage n'est pas idéal à cause de l'effort qu'exige un rouage intégral sur une si petite cylindrée. Cependant, le lancement d'un quatre-cylindres de 2,3 litres (153 chevaux) en 2005 a permis de donner des lettres de noblesse à ce tandem.

En 2008, l'introduction d'un quatre-cylindres de 2,5 litres (171 chevaux) a rehaussé l'agrément de conduite.

Pour le remorquage ou la circulation en montagne, le V6 de 3,0 litres (200 chevaux) représente un meilleur choix. Surtout qu'il est capable de tirer une charge de 1588 kg comparativement à 680 kg avec le quatre-cylindres. Si ce dernier pouvait être couplé à une boîte manuelle à cinq vitesses ou une automatique, seule la transmission automatique pouvait être jumelée au V6. En 2008, le nombre de rapports de la boîte automatique est passé de quatre à six.

À équipement égal, la valeur de revente du Tribute est plus élevée que celle de l'Escape, son cousin chez Ford. Cependant, l'abandon du modèle par Mazda en 2012 devrait accélérer sa dépréciation par rapport au Ford.