Comme la plupart des produits Acura, la première génération du MDX misait sur une silhouette sculptée et un équipement de série passablement complet.

Pour dessiner une ligne aussi féroce, les stylistes s'étaient inspirés, semble-t-il, des formes du rhinocéros d'Asie. Pour tirer cette affaire au clair, on vous promet, l'été prochain, d'aller faire un tour en MDX au Parc Safari, et de vous faire part de la réaction des intéressés... en espérant que notre visite ne coïncidera pas avec la saison des amours!

Quoi qu'il en soit, par rapport à la concurrence du début des années 2000 (BMW X5, Infiniti QX4, Lexus RX300, et Mercedes Classe M), le MDX était plus imposant et surtout plus logeable. D'ailleurs, ce fut l'un des premiers véhicules à porter l'étiquette de multisegment à sept passagers avec sa troisième rangée de sièges. Une dernière banquette, soit dit en passant, qui ne convient qu'à des adultes portant des vêtements de taille junior.

Côté mécanique, le V6 de 3,5 litres (240 à 265 chevaux, selon les années) était associé à une boîte automatique à cinq rapports. Qui plus est, comparativement à ses rivaux, le MDX bénéficiait d'un système de traction intégrale appelé VTM-4 (Variable Torque Management). Résultat quand les conditions routières sont idéales, seules les roues avant sont actionnées.

 

Toutefois, lorsque ces dernières commencent à patiner, les roues arrière entrent en service et reçoivent jusqu'à 55% du couple. Afin de permettre au MDX de se sortir des impasses (boue et neige), les ingénieurs ont pris soin de l'équiper d'un mécanisme permettant de répartir équitablement le couple entre les roues avant et arrière. Toutefois, ce système se désengage à partir de 30 km/h et ne peut surtout pas être comparé au mode «4LO» de la boîte de transfert qui équipe les véhicules «4X4».

Lors de son lancement, le MDX offrait le meilleur rapport équipement/prix de sa catégorie. L'équipement de série comprenait une sellerie en cuir, des sièges chauffants, un système de climatisation automatique, un toit ouvrant électrique, etc. Bref, l'acheteur en avait pour son argent! Parmi les points faibles à surveiller, on signale que certains propriétaires ont eu des problèmes avec les suspensions, le système électrique, la transmission et les freins. De même, selon les spécimens, des bruits de vent et certains craquements de caisse peuvent affecter la douceur et l'agrément de roulement.