Ottawa s'apprête à lancer de nouvelles cotes de consommation de carburant, autant pour les voitures que pour les camions légers, qui prendront en considération divers facteurs comme le temps froid ou l'usage de la climatisation.

Selon le ministre fédéral des Ressources naturelles, Joe Oliver, les consommateurs canadiens pourront s'y fier pour acheter un véhicule qui sera plus respectueux de l'environnement et moins gourmand, ce qui leur permettra de réaliser des économies en réduisant leurs achats de carburant.

Par ailleurs, M. Oliver a indiqué, vendredi, que la liste des véhicules les plus écoénergétiques de l'année 2014 est désormais affichée sur le site internet du gouvernement. Il est également possible d'y consulter un guide, utile, selon lui, pour «comparer sans difficulté la consommation de carburant de différents véhicules».

En outre, des étiquettes commenceront à être apposées sur les modèles de l'année 2016. Elles comprendront, par exemple, des informations sur la consommation d'essence des différents véhicules appartenant à une même catégorie, ainsi que des renseignements sur les émissions de gaz carbonique.

Au printemps dernier, un sondage mené auprès d'environ 600 concessionnaires des quatre coins du pays a permis de découvrir que des étiquettes apparaissaient sur seulement 63 pour cent des nouveaux véhicules se retrouvant dans leur cour.

Certains de ces commerçants refusaient de les utiliser sous prétexte qu'elles fournissaient des renseignements inexacts ou trompeurs influençant négativement la perception des consommateurs venus faire un essai routier.

Selon l'économiste en chef de l'Association canadienne des concessionnaires automobiles, Michael Hatch, la nouvelle mouture des étiquettes reçoit l'aval de l'industrie, qui souhaite vivement que des informations véridiques circulent.

Cependant, cette organisation ne souhaite pas que les concessionnaires soient obligés d'apposer ces étiquettes sur leurs véhicules, puisque les renseignements qui y sont inscrits sont facilement accessibles en ligne.