De tous les constructeurs présents au salon, Lincoln est sans doute le plus intéressant à observer. En effet, cette filiale de luxe de Ford reprend des couleurs et retrouve des perspectives. D'ailleurs, d'ici 2015, cette marque américaine prévoit lancer quatre nouveautés. L'une d'elles, la MKZ, fait ses débuts ici en avant-première canadienne.

Première réalisation du styliste Max Wolff, la MKZ caractérise la nouvelle orientation esthétique de la marque. Sous cette silhouette distinctive coiffée d'un immense toit panoramique en verre se cachent des composantes connues. En effet, comme la mouture précédente, cette MKZ partage plusieurs éléments avec la Fusion de Ford. Plusieurs, mais pas tous. D'abord, sur le plan mécanique, cette Lincoln prend une approche différente. Ainsi, contrairement à la Fusion, elle fait l'impasse sur le quatre-cylindres 1,6 litre suralimenté et propose ipso facto le deux-litres turbocompressé. Absent chez la Fusion, le moteur V6 (3,7 litres de 300 chevaux) trouve sa place à bord de la Lincoln. Une version hybride figure aussi au catalogue, tout comme un rouage à quatre roues motrices.

Le châssis de la MKZ inaugure également un nouveau dispositif électronique qui permet d'apporter des changements aux réglages des suspensions. Baptisé «Lincoln Drive Control», ce dispositif offre le choix entre trois modes (Confort, Normal et Sport) dont l'algorithme est encodé dans l'ordinateur central. Il suffit de «commander à la carte». Autre particularité singulière de ce modèle, une boîte de vitesses avec sélection par boutons-poussoirs. Ainsi débarrassée d'un levier gênant, la console centrale compte des rangements additionnels.