49 995$. C'est le montant que vous devrez débourser pour mettre la main sur le tout dernier modèle de Kia, la K900. En fixant ce prix tout près des 50 000$, la marque coréenne espère percer l'enveloppe hermétique d'un segment essentiellement contrôlé par les rivaux allemands.

Contrairement à l'Equus, la cousine vendue chez la maison-mère Hyundai, la K900 aura un V6 de 3,8 L (311 ch) de série, ce qui permet d'abaisser la facture du modèle de base. 

Le V8 de 5 L (420 ch), le même que l'on retrouve de série dans la Equus avec 9 ch de moins, est réservé à la livrée Elite. À 69 995$, cette version situe en plein centre de la fourchette de prix du modèle Hyundai. 

Cette grande berline à propulsion fait évidemment miroiter la longue feuille d'équipement pour convaincre. Elle est donc équipée de série d'amortisseurs réglables, d'un chaine audio Lexicon à 17 haut-parleurs et d'une foule d'éléments électroniques qui passe de l'interface multimédia avec GPS à l'ajustement électronique de la colonne de direction. 

Le modèle fera l'objet d'une toute nouvelle méthode de distribution sélective. À peine 35 des 184 concessionnaires canadiens ont été choisis pour en faire la vente. Ils devront adhérer à un nouveau programme baptisé Platine qui encadre une expérience d'achat et un service après-vente distinct des autres modèles Kia, à l'exception de la Cadenza. 

La K900 sera disponible au printemps. Seul l'avenir nous dira si elle obtiendra plus de succès que l'Equus, dont les ventes n'ont pas dépassé les 83 exemplaires l'année dernière au Canada.