La division de luxe de Nissan, Infiniti, a présenté la semaine dernière l'étendue de l'importante révision dont fera l'objet l'année prochaine sa berline compacte Q50. L'avenir du modèle se conjuguera dorénavant presque exclusivement avec le turbocompresseur.

C'est donc le début de la fin pour le V6 de 3,7 L (codé VQ37VHR), dont les bases techniques remontent au début des années 2000. Cette Q50 sera dorénavant proposée avec un choix de trois moteurs turbocompressés en plus de la version V6 hybride qui poursuivra sa carrière sous son capot.

Le moteur le plus puissant de la berline sera un V6 biturbo de 3 L de cylindrée d'une puissance de 400 ch codé « VR ». Une version moins puissante de ce même moteur (300 ch) sera responsable de faire le pont avec un quatre-cylindres turbo de 2 L (208 ch). Infiniti double ainsi le nombre de moteurs offerts. Tous ces moteurs sont boulonnés à une boîte automatique à 7 rapports et seront nantis de la transmission intégrale de série, un atout qui permettra de jouer dans les plates-bandes de l'Audi A4.

La technologie en renfort

Pour encadrer ces changements, Infiniti va également doter sa Q50 d'une suspension adaptative, une première pour le modèle et un incontournable pour être concurrentiel dans ce segment. Cet attribut sera uniquement offert dans les versions V6 Sport.

Infiniti affirme par ailleurs avoir révisé la direction entièrement électrique, un système sans lien mécanique avec la crémaillère (sauf en cas d'urgence). Le constructeur affirme avoir corrigé les lacunes concernant le toucher, qui était particulièrement artificiel et amorphe dans la précédente livrée. Cette direction sera servie seulement avec les V6 (turbocompressés et hybride).

La Q50 2016 sera commercialisée avec ces nouveaux arguments dès l'aube de 2016.