On pourrait l'appeler le beau risque de Hyundai. Dès ses débuts en 2009, la Genesis berline portait sur ses épaules le lourd mandat de représenter la sud-coréenne sur le terrain de jeu des grandes berlines de luxe. Le pari était risqué, très risqué, mais pouvait rapporter gros, à tout le moins sur le plan de l'image de marque. Sa faiblesse majeure résidait néanmoins du côté de son architecture, uniquement à propulsion.

Hyundai corrigera le tir pour la deuxième génération de sa grande berline. L'acheteur pourra commander le modèle avec un tout nouveau système de transmission intégrale, le HTRAC.

En prélude d'un dévoilement pour le marché coréen, Hyundai s'est fait peu loquace concernant les spécifications techniques du système. Le constructeur s'est limité à dire qu'il distribue de manière électronique le couple entre les essieux avant et arrière, une technologie utilisée par les concurrentes. Comme il est coutume dans le segment, il devrait privilégier le train arrière en conduite normale pour pimenter la sauce.

Hyundai a évidemment spécifié que la technologie a été mise au point sur piste, essentiellement sur le circuit de F1 de Yeongam situé à 370 km de Séoul et sur le «monstre vert», le Nürburgring Nordschleife où le manufacturier a nouvellement pignon sur rue. L'Equus, le porte-étendard de la marque, devrait par ailleurs bénéficier de l'arrivée de cette technologie.

La Genesis, deuxième du nom, sera dévoilée à Detroit en janvier.

Elle cherchera à freiner la baisse des ventes qui se situe présentement à 18% au Canada depuis le début de l'année.