Le géant américain de l'automobile Ford a annoncé mardi l'ouverture de son premier point de vente en Birmanie, ex-pays paria qui suscite les convoitises des grands groupes étrangers depuis la levée de la plupart des sanctions économiques occidentales.

Ford vendra des voitures d'ici la fin de l'année avec l'aide d'un partenaire birman, dans un pays où les taxes d'importation imposées par l'ancienne junte ont étranglé le marché pendant des décennies. Ses modèles viendront de Thaïlande ou des Etats-Unis.

«Nous sommes impatients et fiers de répondre à l'appel du gouvernement américain d'investir en Birmanie et d'être en première ligne des changements positifs qui surviennent dans ce pays», a déclaré Dave Westerman, directeur des exportations et du développement du constructeur pour l'Asie-Pacifique.

Au fur et à mesure que le pays se développe, «les gens et les entreprises de Birmanie seront de plus en plus demandeurs de véhicules personnels et commerciaux».

Jusqu'à la fin de l'ère de la junte militaire il y a deux ans, la majorité du parc se résumait à une clique exsangue de voitures japonaises et à quelques modèles occidentaux vieux d'un demi-siècle, avant l'arrivée de la junte.

Le Japonais Suzuki a annoncé en février dernier qu'il reprendrait une production locale qu'il avait maintenue de 1998 à 2010.