Le constructeur automobile Chrysler a finalement cédé aux pressions en acceptant de procéder au rappel de quelque 1,5 million de véhicules Jeep qui présenteraient un risque d'incendie du réservoir à essence lors d'un impact à l'arrière.

Parmi ces véhicules utilitaires sport (VUS), environ 180 000 circulent au Canada.

Plus tôt en juin, le bureau américain de la sécurité routière (National Highway Traffic Safety Administration - NHTSA) a demandé à Chrysler de procéder au rappel volontaire de 2,7 millions de véhicules de ses modèles Jeep Grand Cherokee des années 1993 à 2004 et Jeep Liberty de 2002 à 2007.

Chrysler avait répliqué que les véhicules étaient sécuritaires et qu'elle n'avait pas l'intention de les rappeler. Finalement, le constructeur basé en banlieue de Detroit a décidé de procéder à 60% du rappel espéré par les autorités.

La NHTSA avait ouvert une enquête sur les véhicules à la demande du Center for Auto Safety, une association de protection des automobilistes de Washington. L'enquête a permis de déterminer que le réservoir à essence de ces Jeep risquait de se fissurer en cas d'impact à l'arrière du véhicule, ce qui pourrait provoquer une fuite d'essence et éventuellement un incendie.

L'emplacement des réservoirs à l'arrière de l'essieu constitue un défaut de conception, d'après la NHTSA.

Or, le repositionnement du réservoir sur les véhicules plus anciens serait une démarche longue et coûteuse.