Les constructeurs automobiles américains General Motors (GM) et Chrysler ont pris des mesures de réduction de leur production aux États-Unis, la plupart des constructeurs faisant face à des difficultés d'approvisionnement en pièces détachées depuis le séisme au Japon.

GM fermera vendredi une usine fabriquant des gros 4x4 au Texas.

«Nous reprogrammons des heures supplémentaires que l'usine était supposée effectuer demain», s'est contentée de dire jeudi une porte-parole de GM, sans faire de commentaire sur les raisons de cette suspension.

Mercredi, une porte-parole de Chrysler avait par ailleurs indiqué que le troisième constructeur américain allait «annuler des heures supplémentaires prévues au calendrier de production afin de conserver des pièces détachées (dont l'approvisionnement est) potentiellement affecté par la catastrophe» au Japon.

Elle a toutefois précisé que Chrysler «n'avait pas enregistré de perturbation de son programme régulier de production à la suite des problèmes au Japon».

GM avait déjà suspendu la production pendant la semaine du 21 mars dans une usine de Louisiane et sur une ligne de production d'une usine de Buffalo.

Ford a annoncé la fermeture d'une usine en Belgique cette semaine. Chrysler s'était jusqu'alors contenté de réduire le choix des couleurs de certains véhicules.

Le Japonais Toyota, dont la production a été perturbée au Japon, n'a pas pour l'instant interrompu son activité aux États-Unis mais un porte-parole a jugé des suspensions de production «inévitables» à court ou moyen terme.

Honda avait prévenu que des interruptions étaient quasi certaines après le 1er avril.