Il suffit de lire attentivement le contrat de vente de la voiture la plus chère du monde, la Bugatti Veyron, pour constater que son prix astronomique s'accompagne de certains égards et d'une série de tests spéciaux qu'aucune autre voiture n'est en mesure d'offrir.

Un programme d'essais particuliers vise à s'assurer que chaque Veyron répond aux plus hauts standards de qualité et, surtout aux performances qu'on lui attribue.

Afin d'être en mesure de livrer à chaque client une Bugatti en parfait ordre de marche, des pilotes d'essai parcourent pas moins de 500 kilomètres en deux cycles dès que la voiture sort de l'usine. Ce roulage de pré livraison étant fait sur des routes publiques, chaque Bugatti Veyron est recouverte d'une couche de plastique transparent faite sur mesure afin d'éviter que la peinture soit endommagée. Des roues et des pneus d'essai spéciaux sont même utilisés pour préserver les pièces d'origine.

Les voitures sont aussi soumises à des essais d'accélération et de vitesse de pointe sur une piste d'aéroport afin de dupliquer les performances promises par le constructeur, soit une vitesse de pointe de 407 km/h, des accélérations de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes et de 0-160 km/h en 5,8 secondes (voir « L'Auto 2010 » Éditions La Presse).

Évidemment, pour 2 millions de dollars et un peu de monnaie, on ne s'attend à rien de moins.