Soucieuse de rajeunir son image, et conséquemment sa clientèle, la direction de Buick profitera de son passage au salon automobile de Los Angeles, le mois prochain, pour révéler son nouveau modèle d'entrée de gamme, la Regal.

Pour lutter contre la décrue du segment des berlines, la marque américaine étale ici tout son panache. En témoigne le style de cette berline sport, largement inspiré de sa cousine européenne, l'Opel Insignia. D'ailleurs, les deux modèles seront assemblés à la même usine (Ruesselsheim en Allemagne), le temps que Buick complète la modernisation de l'une de ses usines nord-américaines. Voilà qui explique la présence d'une seule livrée (CXL) au catalogue de la Regal au cours de sa première année sur le marché. Mentionnons que d'autres versions - plus économiques - sont attendues au cours de l'année-modèle 2012.  

L'Insignia prête son architecture à la Regal, mais aussi une mécanique: un quatre cylindres suralimenté par turbocompresseur. D'une cylindrée de 2 litres, ce moteur produira sensiblement la même puissance (220 chevaux) et le même couple (258 lb-pi) que celui boulonné à bord de l'Insignia. Et c'est à l'aide de cette motorisation - et d'une suspension pilotée baptisée IDCS - que Buick souhaite titiller les acheteurs d'Audi A4 et d'Acura TSX, ses cibles avouées.

 

Pour satisfaire une clientèle moins pressée et pour mieux répondre au durcissement de la norme américaine CAFE (Corporate Average Fuel Economy), laquelle entre en vigueur en 2011, la Regal soulève également son capot (de série) à un moteur quatre-cylindres atmosphérique de 2,4 litres. Une boîte automatique à 6 rapports veille à relayer la puissance de ces deux mécaniques aux roues avant motrices. La possibilité d'offrir un rouage intégral (quatre roues motrices) n'est pas exclue, tout comme l'addition d'une version familiale.