Fidèle à son légendaire soucis de la sécurité, Volvo s'est fixé l'ambitieux objectif de réduire à zéro d'ici 2020 le nombre de morts et de blessés graves à bord de ses voitures.

En fait, le constructeur travaille à cet objectif depuis sa fondation en 1927. Pour ce faire, les experts de la marque ont adopté une perspective globale divisant les aspects sécuritaires en cinq phases. La conduite normale: le conducteur est bien informé des conditions de circulation et reste concentré. Le conflit: la technologie aide le conducteur à faire face à une situation accidentogène. L'évitement: la voiture agit automatiquement afin d'éviter une collision si le conducteur n'a pas réagi correctement. La réduction des dommages: les systèmes de sécurité de la voiture contribuent à réduire l'énergie de la collision afin d'en minimiser les effets sur les occupants. Après la collision: la voiture appelle automatiquement les secours et leur facilite la tâche.

 

Les Volvo modernes peuvent être équipées de technologies intelligentes capables de détecter les dangers potentiels et d'aider le conducteur à y faire face, soit en l'avertissant, soit, si nécessaire, en actionnant automatiquement le système de freinage de la voiture.

 

Volvo entrevoit même que les voitures puissent être en mesure de communiquer et d'échanger des informations entre elles et avec les infrastructures routières. Par exemple, deux voitures fonçant l'une vers l'autre pourraient se «parler» pour ainsi s'écarter elle-même du danger dans le cas où leur conducteur ne le pourraient pas.

 

Bien sûr, pour qu'un tel scénario soit crédible, il importe que tout le monde parle le même langage. Volvo dit travailler là-dessus de même qu'avec les autorités de façon à ce que les voitures puissent éventuellement échanger des informations avec leur environnement routier.

 

Par ailleurs, Volvo tente également d'analyser les comportements des conducteurs à l'aide d'une centaine de Volvo V70 et XC70 qui ont reçu un équipement sophistiqué de surveillance. On veut ainsi en apprendre davantage sur les réactions humaines face aux situations routières complexes. Toutes ces données sont sauvegardées dans une «boîte noire» installée à bord de l'auto pour permettre aux chercheurs de tirer des conclusions sur les réactions des automobilistes.

 

Source : webcarnews.com