La société Chrysler confirme qu'elle a reçu trois offres d'achat pour sa Dodge Viper dont elle souhaite se séparer, tout en assurant son avenir.

Prudent, le constructeur refuse toutefois de révéler l'identité des trois acheteurs potentiels. «Le dossier progresse», s'est contenté de dire Jim Press, co-président de l'entreprise lors d'une conférence téléphonique.

 

En revanche, il a tenu à préciser «qu'il y a peu de chances que la vente se réalise d'ici le 31 mars, date à laquelle nous devons déposer notre plan de viabilité auprès du gouvernement américain». On se rappellera que le constructeur américain a mandaté la banque d'affaires franco-américaine Lazard, l'été dernier, pour le conseiller dans ce processus de vente.

Fabriquée en très petite série (quelques 1000 unités vendues l'an dernier), la Viper représente aujourd'hui un symbole dont Chrysler souhaite se dissocier pour témoigner de sa volonté de changement à offrir des produits mieux adaptés aux demandes des consommateurs américains.