Max Mosley, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), récemment impliqué dans une affaire de scandale sexuel, a répété qu'il avait été victime d'un complot, samedi à Monza où il est discrètement présent en marge du Grand Prix d'Italie de F1.

M. Mosley, 67 ans, a ainsi choisi une poignée de journalistes anglais pour s'exprimer, refusant tout reporter de télévision ou de radio, selon un journaliste de la BBC.

M. Mosley a répété qu'il pensait avoir été victime d'un complot dans l'affaire révélée fin mars par le tabloïd News of the World, qui avait notamment mis en ligne sur son site internet une vidéo du président de la FIA en compagnie de plusieurs prostituées.

 «Il a dit qu'il était certain que c'est ce qui lui est arrivé, a rapporté un journaliste présent lors de l'allocution de Max Mosley. Il n'a pas précisé qui en était à l'origine, mais il sera bientôt en mesure de le dire.»

Les journalistes des autres pays n'avaient pas été conviés.

 «C'est juste un exercice de propagande, a affirmé un reporter expérimenté. Il se sert des journalistes anglais parce que son histoire est sortie dans un journal britannique.»

Ce n'est en tout cas que la deuxième apparition de M. Mosley sur un Grand Prix cette saison. Il avait annulé son déplacement à Bahreïn, une semaine après que son affaire eut éclaté, mais était présent à Monaco, où il était resté à l'abri des regards pendant presque tout le week-end.