Avec l’intérieur le plus spacieux de sa catégorie, on respire à l’aise dans la 300M, qui bénéficie en plus d’un équipement de série bien garni. L’aménagement intérieur comprend des sièges avant chauffants habillés de cuir avec réglage électrique en huit positions, en plus d’un système de mémorisation pour le siège, les rétroviseurs et le poste de radio. Tout ce qui porte le mot électrique est également inclus, ainsi que la climatisation et un système antivol.

La Malibu demeure fidèle à la tradition GM d’offrir plus d’équipements que la concurrence pour le même prix. Toutes les Malibu sont donc équipées, de série, d’un siège du conducteur à réglage électrique de la hauteur, d’une colonne de direction inclinable et télescopique, ainsi que de glaces, de rétroviseurs extérieurs et du verrouillage des portières à commande électrique. Les pédales de frein et d’accélérateur à réglage électrique et le soutien lombaire à réglage manuel sont offerts de série sur les Malibu LS et LT et en option sur le modèle de base.

Chrysler impressionne par son esprit d’innovation et propose des modèles qui sortent des sentiers battus. La 300M mérite considération. La Malibu fait un travail honnête, le charme et l’adrénaline en moins.

La 300M est alimentée par un moteur tout en aluminium V6 3,5 litres de 253 chevaux, associé à une transmission automatique à quatre rapports et un mode Autostick plus inutile que réellement efficace. Pour 20 000, avec la Malibu, vous devrez vous contenter du moteur 4 cylindres de base. Le moteur Ecotec de 144 chevaux est certes moderne dans sa conception, mais laisse échapper des bruits disgracieux lors de franches accélérations. Il a tout de même le mérite de consommer moins de 10 litres aux 100 km en moyenne.

Les 253 chevaux de la 300M sont libérés de manière très progressive. Ses roues de 17 pouces donnent beaucoup d’assurance. La voiture demeure neutre dans toutes les situations et la pédale de frein a perdu ce sentiment spongieux qui caractérisait l’ancienne version des Eagle Vision.

Tout fonctionne bien, mais on n’éprouve pas dans la 300M ce sentiment de ne faire qu’un avec la route que les Allemands savent si bien insuffler dans leurs voitures. Derrière le volant, la suspension souffre d’un surplus de mollesse, la direction électrique est plus ou moins précise et la pédale de frein est spongieuse. Bref, Chevrolet mise sur le confort et laisse le plaisir de conduire au rancart. C’est vraiment l’approche du moyen de transport «point A-point B».

Cette semaine, on se déplace en confort pour environ 20 000. D’un côté, une Chrysler aux lignes audacieuses qui n’a pas obtenu le succès mérité: la 300M. De l’autre, la Chevrolet Malibu, qui est à l’automobile ce qu’est la cuisine confort à l’alimentation: elle n’a rien de spectaculaire, mais elle est toujours appréciée.

La 300M tire son nom de la célèbre Chrysler C-300, qui a fait la renommée de la marque entre 1955 et 1965. Quant au M, il signifie métrique, car la voiture possède une longueur hors tout de cinq mètres. C’est la seule voiture de la famille vendue sur les marchés d’exportation, surtout en Europe, où les voitures de plus de 5 mètres se voient frappées d’une taxe pour longueur excessive – c’est pourquoi Chrysler a amputé la 300M de 23 cm par rapport à la LHS. Son coffre tronçonné et sa calandre provocatrice ne laissent aucun doute sur sa vocation sportive. Ajoutez à cela des roues de 16 ou 17 pouces, et vous avez un véhicule qui respire l’audace.

Depuis 2004, Chevrolet construit la Malibu sur la plateforme Epsilon, qui sert également de base à la Pontiac G6 et la Saab 9-3. Comme plusieurs berlines intermédiaires sur le marché, la Malibu brille par sa sobriété.