Son design reposait sur une calandre en porte-à-faux au-dessus du pare-chocs, point de départ d'un relief en V qui parcourt le capot jusqu'au fondement du pare-brise avant de former une paire de rives coulant jusqu'à l'arrière de la carrosserie. C'est la base de la nouvelle signature esthétique de la marque.

Son design reposait sur une calandre en porte-à-faux au-dessus du pare-chocs, point de départ d'un relief en V qui parcourt le capot jusqu'au fondement du pare-brise avant de former une paire de rives coulant jusqu'à l'arrière de la carrosserie. C'est la base de la nouvelle signature esthétique de la marque.

Les fauteuils de la S80 sont parmi les plus confortables de l'industrie automobile, et aussi parmi les plus sécuritaires. Contrairement à bien des allemandes auxquelles elle se frotte, la S80 offre des places arrière vraiment accueillantes. On ne peut en dire autant du coffre, qui peut honorablement remplir ses fonctions, mais sans plus. Toutefois, trappe à ski et banquette rabattable le rendent modulaire.

Deux moteurs sont offerts. Un moteur V6 de 2,9 litres à aspiration normale est destiné à la livrée de base, alors que le modèle haut de gamme T6, le plus sportif, adopte un moteur d'une cylindrée inférieure (2,8 litres) avec une paire de turbocompresseurs. Il faut bien l'avouer, la version à moteur atmosphérique (2,9 litres) semble carrément endormie à côté de cette bête survoltée qu'est la T6. Cela dit, le moteur standard s'avérera suffisamment énergique pour plusieurs acheteurs, qui le trouveront par ailleurs plus économique.

Sur un long ruban d'asphalte, la S80 assure un confort de roulement onctueux et sans surprise, soit exactement ce que l'on demande à une voiture de grand tourisme: abattre les kilomètres. Ça se corse un peu lorsque la route se met à dessiner des courbes. Dès lors, la plus cossue des Volvo perd un peu de sa superbe. La direction trop assistée ne permet pas de ciseler les virages avec précision, la caisse prend un peu de roulis et, surtout, les éléments suspenseurs ont du mal à filtrer les irrégularités de la chaussée, les saignées surtout.

Spacieuse, invitante, confortable, solide et rapide (la T6 à tout le moins), la S80 masque difficilement son âge sur le plan technologique, ce qui l'empêche de prendre une «calandre d'avance» face à une concurrence qui, elle, ne cesse de s'améliorer. À quand une réVOLVOlution?