En fait, le (seul?) point fort de cette Galant est sans contredit son volume intérieur – mais le coffre n'est pas des plus vastes. Par chance, le seuil de chargement est peu élevé et la forme très cubique permet de profiter pleinement de l'espace disponible. Dommage que la banquette ne se rabatte pas pour augmenter le volume utile. En lieu et place, on a droit à une trappe permettant de glisser les skis. Vous ne faites pas de ski? Dommage.

En fait, le (seul?) point fort de cette Galant est sans contredit son volume intérieur – mais le coffre n'est pas des plus vastes. Par chance, le seuil de chargement est peu élevé et la forme très cubique permet de profiter pleinement de l'espace disponible. Dommage que la banquette ne se rabatte pas pour augmenter le volume utile. En lieu et place, on a droit à une trappe permettant de glisser les skis. Vous ne faites pas de ski? Dommage.

Le dessin épuré de la planche de bord est plus original que celui de la carrosserie. Comme chez Toyota, la nomenclature des groupes d'options est parfois insolite, toujours coûteuse. Si l'habitacle témoigne d'un réel effort de présentation et d'originalité, il reste que l'aspect des plastiques et le dessin de certaines commandes sont moins réussis.

Les premiers tours de roue effectués au volant de cette berline japonaise mettent en évidence le manque de progressivité des suspensions à basse vitesse. Sur mauvaises routes, quelques trépidations entachent un confort autrement étonnant – sur ce plan, cette Mitsubishi s'approche des meilleures berlines de sa catégorie. Toutefois, les progrès sont plus mitigés en ce qui concerne le comportement routier.

Ainsi, on apprécie la précision de la direction, la stabilité et la neutralité en grande courbe, ainsi que le roulis bien maîtrisé. Par contre, pour tout dire, la Galant ne peut tenir tête aux meilleures, qui offrent un agrément de conduite nettement supérieur. Bref, une Galant assez placide dont la conduite, sous certains rapports, rappelle celle d'une Camry.

En ce qui a trait à la mécanique, deux moteurs figurent au catalogue: un quatre-cylindres de 2,4 litres ou un V6 de 3,8 litres. Ce dernier s'impose pour compenser le poids de la berline. Son rendement est sans histoire, mais nous l'aurions tout de même souhaité moins rugueux, plus souple et moins exigeant sur la qualité de l'essence (que du super).

En somme, la Galant est incapable d'émerger du peloton : elle constitue une offre raisonnable et convaincante, mais sans plus. En fait, l'ennui est qu'il y a bien d'autres véhicules plus talentueux vendus à prix équivalent.