Lors de sa résurrection en 1997, tous les espoirs étaient permis pour Chevrolet, car il y avait longtemps qu'une voiture américaine n'avait pas possédé autant d'attributs pour concurrencer les japonaises. Hélas! L'illusion a été de courte durée. Dans l'euphorie, plusieurs ont même perçu la Malibu comme étant le clone d'une berline germanique. Plus tard, ces acheteurs ont expliqué, qu'ils avaient opté pour cette Chevrolet uniquement parce qu'elle pouvait être tirée par leur motorisé! En effet, la Malibu était équipée d'un mécanisme qui permettait de débrayer complètement la transmission et l'odomètre à l'occasion d'un remorquage.

Les générations suivantes n'ont jamais été à la hauteur de la beauté du modèle original qui a fait, à maintes reprises, la page centrale des «calendriers de garage» consacrés aux «muscle cars». Au fil des ans, la Malibu était devenue une berline sans saveur qui nous a quittés dans la plus grande indifférence en 1983. Alors pourquoi Chevrolet a-t-il déterré ce fantôme en 1997? Mais, tout simplement au nom de la nostalgie! Encore aujourd'hui, la tactique des «coeurs brisés» est utilisée par plusieurs constructeurs, comme en fait foi le retour des Dodge Challenger et Chevrolet Camaro.

Lors de sa résurrection en 1997, tous les espoirs étaient permis pour Chevrolet, car il y avait longtemps qu'une voiture américaine n'avait pas possédé autant d'attributs pour concurrencer les japonaises. Hélas! L'illusion a été de courte durée. Dans l'euphorie, plusieurs ont même perçu la Malibu comme étant le clone d'une berline germanique. Plus tard, ces acheteurs ont expliqué, qu'ils avaient opté pour cette Chevrolet uniquement parce qu'elle pouvait être tirée par leur motorisé! En effet, la Malibu était équipée d'un mécanisme qui permettait de débrayer complètement la transmission et l'odomètre à l'occasion d'un remorquage.

Alors que la présente génération peut compter sur trois moteurs, l'ancienne Malibu confiait ses déplacements à un V6 de 3,1 litres (155 chevaux). De même, un quatre cylindres de 2,4 litres (150 chevaux) était offert de 1997 à 1999. Seule une boîte automatique à quatre rapports était proposée. Dans les deux cas, la consommation était similaire, bien que le V6 ait été plus doux et moins bruyant. Malgré tout, le rendement du V6 n'était pas au-dessus de tout soupçon.

Ainsi, lors d'un démarrage par temps froid, les pistons peuvent faire entendre un tintamarre inquiétant. De même, une fuite du liquide d'antigel pourrait entraîner la surchauffe du moteur. Il est possible également que le mauvais fonctionnement des bobines d'allumage cause des ratés du moteur par temps humide. À part la mécanique, il est important de vérifier la qualité de la peinture. En effet, la carrosserie est extrêmement vulnérable à la corrosion.

Par rapport au modèle actuel, l'ancienne Malibu n'offrait pas un comportement routier aussi relevé. En contrepartie, l'habitacle était aussi vaste. De même, la présentation et la finition intérieure étaient satisfaisantes. Si les sièges étaient peu confortables, la solidité de la caisse et le réglage des suspensions filtraient bien les imperfections de la route. Un autre point en sa faveur est son prix attrayant. Qui plus est, la fiabilité de cette Chevrolet, populaire dans les parcs commerciaux et chez les locateurs, se classe au-dessus de la moyenne des véhicules GM d'occasion. Il faut poser les bonnes questions au vendeur afin de connaître le pedigree du véhicule.