Avec le Wrangler, l'inconditionnel du Jeep sera servi, car la rusticité de ce nouveau modèle apparaît dès qu'on ouvre la portière. Le rembourrage des sièges évoque la rigueur des salles d'attente, les tapis en caoutchouc les équipements «passage intense» des arénas. Mais un coup d'éponge et les inévitables salissures dues à un usage tout terrain disparaîtront instantanément. Position de conduite haute, sentiment d'invulnérabilité, possibilité d'enclencher les quatre roues motrices en cas de pluie ou de neige pour accéder aux stations d'hiver, les avantages sont nombreux et réels. Les clients qui aspirent à un minimum de confort n'ont en outre pas été oubliés puisque, sous cette robe classique, se cachent des équipements modernes. Bref, on est loin, très loin du rudimentaire Willis MB aperçu sur les plages de Normandie. Le style et l'ergonomie du Jeep ont évolué dans le bon sens. Reposant sur un empattement plus long, la version cinq portes (toutes se déboulonnent) se révèle beaucoup plus spacieuse mais pas plus confortable pour autant. Et si vous êtes le moindrement patient, il est possible de retirer les portières, le toit et rabattre le pare-brise pour transformer ce Wrangler en version plein air, histoire d'épater les copains - surtout les copines.

Le seul moteur disponible est un 3,8 litres. Avec ses six cylindres en V, ce moteur monté en position longitudinale pour accroître les zones de déformation en cas d'impact livre 205 chevaux. C'est toujours bon à prendre, car le Wrangler a gagné une centaine de kilos. La démonstration est faite que le poids, c'est l'ennemi, car la puissance de cette mécanique suffit à peine à égaler les accélérations d'une berline animée par un quatre cylindres de 2 litres. La transmission manuelle à six rapports est agréable à utiliser, mais sans plus. Ce qui est franchement détestable, cependant, c'est le manque criant de progressivité de l'embrayage. Une boîte automatique est offerte en option.

Avec le Wrangler, l'inconditionnel du Jeep sera servi, car la rusticité de ce nouveau modèle apparaît dès qu'on ouvre la portière. Le rembourrage des sièges évoque la rigueur des salles d'attente, les tapis en caoutchouc les équipements «passage intense» des arénas. Mais un coup d'éponge et les inévitables salissures dues à un usage tout terrain disparaîtront instantanément. Position de conduite haute, sentiment d'invulnérabilité, possibilité d'enclencher les quatre roues motrices en cas de pluie ou de neige pour accéder aux stations d'hiver, les avantages sont nombreux et réels. Les clients qui aspirent à un minimum de confort n'ont en outre pas été oubliés puisque, sous cette robe classique, se cachent des équipements modernes. Bref, on est loin, très loin du rudimentaire Willis MB aperçu sur les plages de Normandie. Le style et l'ergonomie du Jeep ont évolué dans le bon sens. Reposant sur un empattement plus long, la version cinq portes (toutes se déboulonnent) se révèle beaucoup plus spacieuse mais pas plus confortable pour autant. Et si vous êtes le moindrement patient, il est possible de retirer les portières, le toit et rabattre le pare-brise pour transformer ce Wrangler en version plein air, histoire d'épater les copains - surtout les copines.

Le Wrangler reste un authentique 4X4, un poids lourd dont les limites de confort et de performances sont vite atteintes sur la route, malgré les bienfaits de la dernière refonte. Restent d'extraordinaires capacités de franchissement. Sans oublier un enivrant parfum d'aventures.

Si vous projetez de traverser l'Afrique ou, dans un autre registre, si vous avez besoin d'un véhicule capable de vous mener presque partout, vous avez là le 4X4 adéquat. Ce spécialiste des dunes et de la gadoue est équipé d'une transmission à quatre roues motrices temporaire, d'une gamme de rapports courts. Offrez-lui, en sus, des pneus adaptés, et rien ne pourra plus l'arrêter, à moins qu'il ne se révèle trop large... Par ailleurs, la version cinq portes se révèle également moins urbaine que la version trois portes, toujours offerte.

L'une comme l'autre est construite sur un châssis à échelle avec caisse rapportée. La rigidité de la caisse a été fortement améliorée, ce qui est tout bénéfice pour la longévité et la tenue de route. À ce titre, la géométrie des trains roulants a été révisée, à l'avant comme à l'arrière, et s'appuie sur un contrôle de stabilité électronique chatouilleux. Ce terrible baroudeur, capable de franchir les obstacles les plus invraisemblables, se place en technicien spécialiste de l'impossible. Cette orientation en a fait un engin aussi rude à l'effort qu'éprouvant à conduire, lorsqu'on ne partage pas ses dispositions d'esprit. Pour la pratique du 4X4, il n'y a rien vraiment à lui reprocher.

Les gentils 4X4 polyvalents destinés à vous rapprocher de votre résidence secondaire, à rouler sur le sable de la plage ou à éviter les chaînes l'hiver, déclareront forfait là où le Jeep n'aura qu'une légère hésitation - par votre faute sans doute. Mais sur la route cependant, il peine à rouler à allure normale, et on reste surpris par l'inertie et le flou ressentis dans la direction à billes à l'inscription en courbe. Et que dire des «coups de raquette» des suspensions au passage des nids-de-poule! Reconnaissons tout de même à la nouvelle mouture une capacité améliorée de mieux maîtriser le roulis. Il en reste encore un peu trop à notre goût, et cela explique peut-être la relative paresse du train avant à répondre instantanément au coup de volant. C'est sans doute là le meilleur compromis possible, cependant.

La soixantaine bien sonnée, le Wrangler poursuit une carrière que rien ne semble devoir stopper, pas même l'essor des utilitaires doux qui arpentent aujourd'hui les rues de nos cités. Jeep introduit cette année une nouvelle génération qui, contrairement aux apparences, évolue plus qu'il n'y paraît. À commencer par l'ajout d'une très «militaire» version cinq portes, une première pour ce modèle.

Il faut le lire pour le croire : la carrosserie de ce nouveau Wrangler est complètement redessinée. Les stylistes de Jeep n'ont pas voulu prendre le risque de choquer une clientèle plutôt conservatrice. Et cette volonté de rester fidèle à des principes éprouvés se retrouve jusque dans les organes mécaniques du Wrangler, qui est aujourd'hui l'un des rares 4X4 du marché reposant sur deux essieux rigides. C'est du rustique au même titre que le robuste châssis en échelle, le gros six cylindres 3,8 litres et la sacro-sainte boîte de transfert qui ont été conservés. Rustique mais parfaitement adapté à l'utilisation pour laquelle le Wrangler a été conçu.