La ville italienne de Milan a confirmé la semaine dernière la mise en place expérimentale, à partir du 19 février prochain, d'un péage pour certains automobilistes voulant entrer dans la ville et destiné à combattre les embouteillages et la pollution.

La ville italienne de Milan a confirmé la semaine dernière la mise en place expérimentale, à partir du 19 février prochain, d'un péage pour certains automobilistes voulant entrer dans la ville et destiné à combattre les embouteillages et la pollution.

Les non-résidents au volant de «voitures propres» seront exonérés mais les autres devront acheter un ticket d'entrée dont le prix variera de 2 à 10 euros (3$ à 10$ CAN) selon la quantité de particules polluantes émises par le moteur, selon ce projet qui doit encore être débattu entre la municipalité et les associations de défense de l'environnement et de résidents.

45% des automobiles

Selon Edoardo Croci, responsable de la circulation à Milan cité par le quotidien milanais La Stampa, la taxe concernera 45% des automobiles et 94% des véhicules commerciaux entrant dans la ville. Elles ne sera perçue que de 7h à 18h les jours ouvrables.

En 2005, la pollution atmosphérique a dépassé à 150 reprises les limites recommandées, a expliqué M. Croci. Chaque jour ce sont plus de 500 000 véhicules qui entrent dans la grande métropole italienne du nord de l'Italie.

«Taxe verte»

Les résidents propriétaires d'un véhicule «non propre» seront également concernés par cette «taxe verte» et devront payer annuellement une somme de 40, 100 ou 200 euros (58$, 145$ ou 290$ CAN) selon le niveau de pollution dégagé par leur moteur.

Selon le projet, le péage se fera d'abord par l'achat de tickets puis, ultérieurement, la ville s'équipera de portiques pour le péage automatisé et de bornes électroniques.