"Le bon, la brute et le truand. Le roadster, le coupé et l'édition SRT-6.

"Le bon, la brute et le truand. Le roadster, le coupé et l'édition SRT-6.

Le coupé a vu le jour en 2004. Son design, inspiré des belles années de l'automobile américaine, a été associé à une motorisation empruntée au SLK 2004 de Mercedes-Benz. Deux places, un coffre étriqué et une visibilité pour le moins limitée sont l'apanage de cette stratégie. Le roadster, quant à lui, est en gros un Crossfire à toit mou.

Le coupé est offert en deux versions, de base et Limited, auxquelles s'ajoute l'exubérant Crossfire SRT-6. Dans les trois cas, une motorisation Mercedes-Benz anime la bête: l'entraînant V6 de 215 chevaux avec boîte manuelle à six rapports des deux premiers modèles est troqué pour un puissant V6 à compresseur de 330 chevaux livré uniquement avec une boîte automatique à cinq rapports (en option sur les autres modèles) sur le SRT-6. Sa suspension est plus sportive, tandis que des retouches esthétiques intérieures et extérieures sont aussi de mise.

Agile et nerveux, le Crossfire profite heureusement de freins à disque avec antiblocage, d'un système d'antidérapage et de coussins gonflables latéraux pour assurer la sécurité des occupants. La suspension est ferme et la direction, assurée. Le comportement du coupé est sportif, mais le confort en souffre pleinement. Dans tous les cas, il profite par contre d'une bonne accélération. Enfin, la boîte manuelle est difficile à opérer en raison d'une grille peu amène.

D'énormes roues de 18 pouces à l'avant et de 19 à l'arrière vous causeront sans doute un sacré casse-tête l'hiver venu. Bonne chance!

De plus, aucun pneu de secours n'est offert, mais une cannette de scellant et un compresseur à air sont néanmoins fournis.

À l'intérieur, le cuir est optionnel sur les modèles Limited et SRT-6. L'instrumentation est une version en gris clair d'un tableau de bord signé Mercedes-Benz, à l'ergonomie pour le moins désagréable. L'habitacle du coupé est sombre, et on ne voit pas grand-chose, latéralement ou à l'arrière. C'en est presque dangereux.

Sorte de Corvette germano-américaine, le Crossfire souffre de cette dualité. On obtient un coupé photogénique au tempérament rude et, dans le cas du SRT-6, carrément brutal.