C'est bien connu, chez Jaguar l'esthétique prime, fût-ce au détriment de la fonctionnalité. Et la S-Type ne déroge pas à la tradition. À preuve, regardez la ligne on ne peut plus fuyante du toit: élégante, sensuelle, rétro... Mais lorsqu'elle vous aura limé le cuir chevelu pour prendre place sur la banquette arrière, la trouverez-vous toujours aussi belle? Et le coffre! Peu profond, il ne doit son salut qu'au dossier de la banquette qui se rabat en deux. Voilà qui permet d'accroître le coffre dans le sens de la longueur. Mais pas dans sa hauteur, hélas bien réduite.

C'est bien connu, chez Jaguar l'esthétique prime, fût-ce au détriment de la fonctionnalité. Et la S-Type ne déroge pas à la tradition. À preuve, regardez la ligne on ne peut plus fuyante du toit: élégante, sensuelle, rétro... Mais lorsqu'elle vous aura limé le cuir chevelu pour prendre place sur la banquette arrière, la trouverez-vous toujours aussi belle? Et le coffre! Peu profond, il ne doit son salut qu'au dossier de la banquette qui se rabat en deux. Voilà qui permet d'accroître le coffre dans le sens de la longueur. Mais pas dans sa hauteur, hélas bien réduite.

Avec six ou huit cylindres? That's the question! Même si elle ne correspond pas tout à fait à l'image que certains lecteurs se font d'une Jaguar, la V6 est la livrée avec laquelle prendre rendez-vous si votre préoccupation première n'est pas d'arriver au prochain feu rouge en tête du peloton.

Plus légère et comptant sur une distribution légèrement mieux équilibrée de ses masses, la V6 est en effet plus vive, plus neutre et surtout plus agréable que la V8. Les valeurs de couple ne sont pas exceptionnelles, mais la puissance respectable donne une certaine aisance à cette anglaise qui reste pourtant lourde et volumineuse.

Quoique sensible et précise, la direction n'expédie pas, comme le ferait celle d'une BMW par exemple, toutes les sensations qu'elle ressent aux mains du conducteur; elle préfère plutôt rassurer son pilote et le détendre, ce qui est, il faut le dire, conforme à l'image de cette auto. Pour plus de sensations et pour enrayer le phénomène de pompage observé lors de cet essai, tournez-vous vers le groupe sport qui propose des éléments suspenseurs plus rigides et une monte pneumatique plus consistante (des pneus de 17 pouces au lieu de 16).

Les amateurs de sensations opteront pour la version R dont le V8 de 4,2 est doté d'un compresseur qui lui permet de pousser la cavalerie à quelque 400 chevaux. Mais ça, c'est une toute autre histoire. Et ça coûte beaucoup plus cher.