L'étude Auris présentée au Mondial de l'auto, à Paris, préfigure-t-elle vraiment la future Corolla? En Europe, peut-être. Pour le marché nord-américain, l'affaire paraît moins sûre. Une Corolla dotée d'un hayon arrière ouvrant en Amérique du Nord, vous y croyez, vous? Les paris sont ouverts.

Tendances

L'étude Auris présentée au Mondial de l'auto, à Paris, préfigure-t-elle vraiment la future Corolla? En Europe, peut-être. Pour le marché nord-américain, l'affaire paraît moins sûre. Une Corolla dotée d'un hayon arrière ouvrant en Amérique du Nord, vous y croyez, vous? Les paris sont ouverts.

Cela dit, l'Auris (nom inspiré du mot latin désignant l'or) adopte les courts porte-à-faux et le nez de la Yaris, histoire de conserver un air de famille. Cependant, pas la peine de rêver: les jantes (19 pouces), les embouts d'échappement, les phares et les feux de cette étude ne seront vraisemblablement jamais intégrés à la version finale qui verra le jour en 2007.

L'aménagement de l'habitacle paraît, pour sa part, plus abouti, mais il est encore trop tôt pour connaître les intentions de Toyota. La magnifique console centrale qui coule jusqu'aux assises des sièges avant est du plus bel effet. Tout comme le bloc d'instrumentation avec sa casquette ondulée et ses deux compteurs orangés derrière un très sportif volant gainé de cuir à trois branches.

L'échec commercial de la Saab 9-2x (une Subaru Impreza vivant sous un nom d'emprunt) n'a pas démonté son constructeur, qui planche, a-t-on appris, sur une compacte trois portes qui répondrait au nom de 9-1. La partie avant adopterait la nouvelle identité de la marque (étude Aero-X) et serait élaborée sur la base mécanique de la future Opel Astra, la filiale allemande de General Motors. Au sujet d'Opel toujours, mentionnons que la future compacte de Saturn sera une version américanisée de l'Astra vendue en Europe. Elle sera vraisemblablement présenté en avant-première à l'occasion du Salon de Los Angeles, le mois prochain.

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LES MODÈLES EN LICE

» Acura

» Audi A3

» Chevrolet Cobalt

» Chevrolet HHR

» Chrysler PT Cruiser

» Dodge Caliber

» Ford Focus

» Honda Civic

» Honda Element

» Hyundai Elantra

» Kia Spectra

» Mazda 3

» Mercedes Classe B

» Mini

» Mitsubishi Lancer

» Nissan Sentra

» Pontiac G5

» Pontiac Vibe

» Subaru Impreza

» Suzuki Aerio

» Suzuki SX-4

» Toyota Corolla

» Toyota Matrix

» Volkswagen Rabbit

» Volkswagen Jetta

» Volvo C30

Malgré la création de nouveaux segments et de sous-segments, celui des compactes demeure le plus fréquenté des Québécois. En fait, 53 % des véhicules neufs vendus sur le territoire québécois appartiennent à cette catégorie.

En 2007, quelques constructeurs renouvellent leurs produits. C'est le cas notamment de Nissan, qui nous promet - avec une année de retard - une Sentra revitalisée. Plus massive que la version qu'elle remplace et plus nerveuse aussi, cette sixième génération, dont l'architecture est issue de l'alliance Renault-Nissan, ressemble à une Maxima format réduit. Pour animer cette traction avant, Nissan retient les services d'un quatre cylindres 2 litres de 135 chevaux et à une boîte manuelle à six rapports ou, en option, à une transmission à variation continue (CVT).

Nissan retrouvera Hyundai sous les feux des projecteurs cet automne. En effet, le constructeur sud-coréen a, lui aussi, revu son Elantra. Présentée sous les traits d'une classique berline (une version cinq portes est à l'étude), cette compacte entend offrir un habitacle aussi spacieux que celui d'une intermédiaire, rien de moins.

Hyundai entend jouer à fond la carte de la sécurité (six coussins gonflables, appuie-tête actifs, etc.). Sur le plan technique, la sud-coréenne fait appel à un quatre cylindres 2 litres doté d'un dispositif de calage variable des soupapes. Ce moteur de 138 chevaux s'acoquine de série à une transmission manuelle à cinq rapports. Une boîte automatique (4 rapports) est offerte moyennant supplément.

Compacte de la haute

Ce ne sera peut-être pas très visible, mais la deuxième génération de Mini est suffisamment différente pour justifier l'étiquette «nouveauté» collée sur son pare-brise. Légèrement plus imposante (donc plus spacieuse) que sa devancière, la nouvelle venue force le trait en matière d'équipement et offre plus de confort. Sous le capot, on retrouve un quatre cylindres 1,6 litre inédit, fruit d'une collaboration entre PSA (Peugeot-Citroën) et BMW. Pour l'heure, seul le coupé a été retouché. Le cabriolet demeure identique.

De son côté, Volvo aimerait bien faire un peu d'ombre à la Mini. Uniquement offerte en version trois portes, la C30 rappelle beaucoup la P1800 (lunette arrière verticale) popularisée dans les années 60 par un certain Simon Templar.

Dessinée en Espagne par une équipe de stylistes dirigée par un Québécois (Simon Lamarre), la C30 s'adresse d'abord aux célibataires et aux jeunes couples sans enfant. Dotée de quatre places individuelles, elle propose l'ambiance très zen des dernières Volvo, notamment la fine console centrale lancée sur les berlines S40 et familiales V50.

Au Canada, Volvo proposera le choix entre deux moteurs 5 cylindres. Le premier est d'une cylindrée de 2,4 litres à aspiration normale (168 chevaux); le second, qui fait 2,5 litres, fera appel à la magie de la suralimentation par turbocompresseur (218 chevaux).

La commercialisation de la C30 commencera en février 2007. La grille de prix sera vraisemblablement communiquée à l'occasion du Salon de l'auto de Montréal, en janvier.