«Nous pouvons espérer une course excitante avant la coupure estivale», annonce Michael Schumacher en préambule au Grand Prix de Hongrie de Formule 1 dimanche, où il compte sur l'avantage actuel de sa Ferrari pour continuer de réduire son retard sur Fernando Alonso (Renault).

«Nous pouvons espérer une course excitante avant la coupure estivale», annonce Michael Schumacher en préambule au Grand Prix de Hongrie de Formule 1 dimanche, où il compte sur l'avantage actuel de sa Ferrari pour continuer de réduire son retard sur Fernando Alonso (Renault).

«J'espère obtenir à Budapest le même résultat que la semaine dernière à Hockenheim», poursuit le septuple champion du monde, que tout le monde voit sur la route d'une huitième couronne depuis ses trois succès imparables lors des trois dernières courses.

Car sa Ferrari y a été nettement supérieure à la Renault d'Alonso, qui compte 11 points d'avance sur Schumacher avant cette 13e des 18 épreuves de la saison.

Mais le pilote allemand refuse de tirer des plans sur la comète : «notre principal objectif est de garder les pieds sur Terre et de continuer de nous battre. Cette approche est la seule qui puisse faire de la Hongrie une nouvelle étape positive».

En face, il aura un Fernando Alonso qui, bien que de retour sur la piste de ses tout premiers exploits (1re victoire en 2003 qui en fait à ce jour le plus jeune vainqueur de GP), se fait peu d'illusions sur ses chances dimanche.

Calme

«Les choses se dérouleront très certainement de la même façon qu'en Allemagne», prédit le champion du monde.

Malgré la passe difficile traversée par le Losange, l'Espagnol conserve néanmoins le calme d'un champion, ce même calme dont il avait fait preuve dans les derniers tours à Hockenheim. Les quatre roues dans l'herbe dans un virage, il n'avait pas lâché l'accélérateur une fraction de seconde et avait ramené sa monoplace sur la piste sans laisser passer son coéquipier Giancarlo Fisichella ni la Toyota de Jarno Trulli pourtant dans son échappement à l'entrée de la courbe.

«Les gens disent que Michael (Schumacher) revient, mais je n'ai jamais été excessivement confiant alors que j'étais pourtant confortablement en tête du Championnat et c'est pourquoi je ne panique pas aujourd'hui», explique Alonso.

Sur le Hungaroring, sa Renault sera de nouveau équipée des amortisseurs de vibration (mass dampers) qui avaient manifestement cruellement manqué en Allemagne.

Car dans un énième revirement de situation, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a accepté, avec l'accord de toutes les écuries, qu'une éventuelle interdiction des mass dampers en appel n'engendre aucune pénalisation rétroactive.

Premier Polonais

La décision en appel sur l'autorisation ou non de ces mass dampers, que Renault utilise depuis septembre 2005, doit intervenir «d'ici le Grand Prix de Turquie» dont les premiers essais libres sont programmés le 26 août à Istanbul, selon le directeur exécutif de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds.

L'une des attractions de ce Grand Prix hongrois sera la première apparition en course d'un pilote polonais : Robert Kubica, jusque-là troisième pilote, a en effet hérité du volant de Jacques Villeneuve chez BMW Sauber, après l'accident subi par le Québécois à Hockenheim.

L'avenir du champion du monde 1997 en F1, déjà peu évident, semble s'être encore obscurcis.

Restent les arbitres potentiels : les McLaren-Mercedes, Toyota, Honda ou autres Williams-Cosworth.

Tous ont démontré un nouveau potentiel ces dernières courses, en particulier Kimi Räikkönen et sa McLaren-Mercedes, 3e en Allemagne après avoir réussi la pole position et avoir rencontré une pluie d'ennuis en course.

Chez Williams, Mark Webber risque d'être moins flamboyant qu'à Hockenheim puisque son écurie a annoncé mercredi soir avoir fait signer son troisième pilote, Alexander Wurz, pour piloter en 2007 aux côtés de Nico Rosberg.

Du coup, Webber se retrouve pour le moment sans volant pour l'an prochain.