Comme les Miata des générations précédentes, la MX-5 propose de s’amuser sur les routes sinueuses dans une ambiance agréable, ou de draguer tranquillement en profitant du soleil. Un bel exemple de farniente automobile. Inspirée du premier prototype de la Porsche 356 de la fin des années 40 et de la Spyder 550 que James Dean a rendue tristement célèbre dans les années 50, la Boxster est une interprétation moderne de la passion automobile. En prime, elle n’est pas capricieuse et elle est très fiable.

Une des voitures les plus passionnantes à conduire. Pour un public plus tranquille, la MX-5 est tout indiquée. Si vous avez le sang chaud, la Boxster demeure la référence. Je l’avoue sans gêne, je fais partie de la seconde catégorie.

Qu’est-ce qui rend la conduite de ces autos si agréable? Dans les deux cas, l’homme fait corps avec la machine. Les 170 chevaux de la Mazda ne sont pas impressionnants, mais sa capacité à s’accrocher au bitume force le respect. À son volant, vous pouvez attaquer les courbes et les lacets sans crainte.

La Boxster se révèle aussi très facile à conduire. Son moteur de 2,7 litres, placé au centre à l’arrière, propose 220 chevaux. Ses suspensions fermes mais confortables, et sa direction ultra précise, en font une voiture extrêmement efficace, équilibrée, qui permet de ressentir avec précision les limites de l’adhérence. La Boxster dispose d’une tenue de route formidable.

Autre point fort: le freinage. Il est très impressionnant et l’antiblocage n’intervient vraiment qu’en cas d’extrême nécessité. Sa mécanique, discrète à bas régime, joue une symphonie envoûtante aux environs de 5500 t/m, une sensation qui monte dans la colonne vertébrale. Pour quelques milliers de dollars de plus, la Boxster S et ses 252 chevaux vous donneront la chair de poule.

Comme dans toute voiture sport qui se respecte, vous êtes assis très bas, une position à laquelle il faut vous habituer. Le poste de pilotage biplace a largement profité de la refonte du modèle. L’espace est plus généreux pour les hanches, les épaules et les coudes.

La Boxster a été introduite sur le marché en 1997, pour permettre à un public plus vaste et plus jeune (mais toujours plus riche que la moyenne) de goûter aux plaisirs de la conduite sportive à la moitié du prix d’une 911.

À ce chapitre, on peut dire mission accomplie. Porsche a pratiquement doublé ses ventes depuis 10 ans grâce à la Boxster. Une voiture qui allie à merveille les folles envies d’escapades de fin de semaine et une utilisation au quotidien des plus agréables.

Notre confrontation d’aujourd’hui s’adresse aux passionnés, à ceux qui placent le plaisir de conduire en priorité quand vient le moment d’acheter un véhicule.

Nous vous proposons la décapotable la plus vendue de l’histoire, le roadster qui a redonné un second souffle aux petites voitures sport en 1989: la Mazda MX-5. Son adversaire, la décapotable la plus équilibrée et le plus passionnante à conduire: la Boxster de Porsche. L’entrée vous coûtera environ 35 000  et vous donnera à coup sûr une mégadose d’adrénaline.

La Miata, rebaptisée MX-5 depuis l’an dernier, représente pour sa part la simplicité. Pour voir le ciel bleu, il suffit de tourner la poignée du mécanisme central et lancer le toit vers l’arrière. En moins de cinq secondes, le tour est joué. Pour le remettre en place sans bouger de son siège, il faudra cependant des talents d’acrobate et d’haltérophile. Sans quoi, vous risquez quelques crampes musculaires.