Le « Yoke »

Au cours de votre visite au Salon, ne manquez pas de jeter un œil aux Tesla et aux Lexus. Peut-être y découvrirez-vous l’une des tendances de l’heure : le volant en demi-lune. Baptisé Yoke en référence à ses origines aéronautiques, ce volant aux formes inusitées résulte du développement d’une direction entièrement électronique. Cette dernière a la particularité de n’avoir aucun lien physique avec les roues comme c’est le cas actuellement. Une avancée technique qui entraînera non seulement la disparition de l’encombrante et lourde colonne de direction traditionnelle, mais procurera plus de latitude encore sur le plan des réglages. Enfin, cette innovation permettra d’isoler le volant des vibrations de la route.

Le grand écran

PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES

Dans les voitures, on assiste à la prolifération d’écrans panoramiques haute définition.

Le tableau de bord comme nous le connaissions a vécu. Déjà, on assiste à la prolifération d’écrans panoramiques haute définition. Certains sont si grands qu’ils tapissent toute la largeur de l’habitacle. À l’aide d’une molette, d’une tirette ou encore d’un écran tactile, on peut ainsi faire défiler des menus sans qu’il soit pour autant nécessaire de quitter la route des yeux. Plusieurs boutons physiques, comme la climatisation, les aides à la conduite ou le réglage des sièges, ont « disparu » dans l’arborescence de cet écran que l’on manipule comme celui d’un téléphone intelligent.

Tous pour un, un pour tous

PHOTO FOURNIE PAR HYUNDAI

Multiplier les variantes en déclinant plusieurs modèles à partir d’une plateforme technique identique est une méthode qui a fait ses preuves pour réduire les coûts de construction.

Avec l’électrification de masse de ses produits, l’industrie automobile entame un nouveau chapitre de son histoire, mais retient tout de même certaines leçons du passé. L’une d’elles consiste à multiplier les variantes en déclinant plusieurs modèles à partir d’une plateforme technique identique. Une méthode qui a fait ses preuves pour réduire les coûts de construction. Ces extrapolations impulsent une sorte de nivellement par le haut : le confort, la fiabilité et la performance de toutes ces voitures sont identiques. Seuls divergent le design extérieur, la présentation et la qualité des matériaux de l’habitacle. Au volant, les sensations de conduite et le comportement routier sont quasiment les mêmes d’un modèle à l’autre.

Pilote automatique

PHOTO FOURNIE PAR CADILLAC

Nous n’en sommes pas encore à nous désintéresser complètement du volant, mais les constructeurs y travaillent.

Aujourd’hui, plusieurs véhicules savent se garer tout seuls, redresser le volant dans un virage et filer droit comme une flèche sans la moindre intervention de votre part. Nous n’en sommes pas encore à nous désintéresser complètement du volant, mais les constructeurs y travaillent. Au nom de la sauvegarde du plaisir de conduire, plusieurs automobilistes s’insurgent déjà contre cette avancée, même si cette notion devient assez incertaine lorsque l’on est bloqué dans la circulation. En fait, le débat semble largement générationnel si l’on en croit les constructeurs. Ceux-ci estiment que la conduite autonome les réconciliera avec les jeunes qui n’ont apparemment pas envie de conduire.