Chaque semaine, La Presse épluche l’offre télé pour repérer quatre titres à regarder.

Le coup de dés : Shiny Happy People : Duggar Family Secrets

On attend cette série avec impatience, non seulement parce que son titre nous rappelle un vieux succès de R. E. M. du début des années 1990, mais parce qu’elle promet d’« exposer la vérité » derrière la façade lisse des Duggar, cette famille issue d’une éducation chrétienne rigoureuse ayant connu son heure de gloire au tournant des décennies 2000 et 2010 avec 19 Kids and Counting, une téléréalité de TLC qui dépeignait son mode de vie ultraconservateur. L’offrande des studios Amazon explorera notamment l’organisation radicale derrière le clan controversé : l’Institute in Basic Life Principles. Quand on regarde sa bande-annonce, on réalise où Margaret Atwood a puisé son inspiration pour écrire The Handmaid’s Tale (La servante écarlate).

Prime Video, vendredi

Cinéma : What’s Love Got to Do with It

PHOTO D. STEVENS, FOURNIE PAR FOX

What’s Love Got to Do with It

Parce qu’une bonne demi-douzaine de chansons de Tina Turner (We Don’t Need Another Hero, The Best, Private Dancer…) jouent en boucle dans notre tête depuis sa mort mercredi dernier, on sent le besoin de revisiter ce drame biographique de 1993 pour lequel Angela Bassett aurait dû remporter l’Oscar (Holly Hunter avait été sacrée meilleure actrice pour La leçon de piano). Réalisé par Brian Gibson, Peu importe l’amour (son titre en français) dépeint l’ascension parsemée d’embûches d’Anna Mae Bullock, victime de violence conjugale aux mains d’Ike Turner, son premier mari. Un long métrage qui nous fait réaliser à quel point cette icône du rock and roll s’est battue pour faire sa place au soleil.

Disney+

En rattrapage : L’Osstidquoi ? L’Osstidcho !

PHOTO RONALD LABELLE, FOURNIE PAR TÉLÉ-QUÉBEC

L’Osstidquoi ? L’Osstidcho !

Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe revisitent, 55 années plus tard, le spectacle mythique qu’ils ont présenté au Théâtre de Quat’Sous, à Montréal, en mai 1968. Présenté en primeur dimanche, ce documentaire de Louis-Philippe Eno (que l’on connaît pour son travail avec Les Trois Accords et Les Cowboys Fringants) examine également l’impact de l’œuvre par l’entremise de témoignages de Michel Rivard, Adib Alkhalidey, Léa Clermont-Dion et Marcel Sabourin. Pour ceux qui veulent aller plus loin, sachez qu’il existe une balado dans laquelle l’humoriste Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques et Jean-Marc Larrue, son père historien, discutent du contexte historique, social et culturel de L’Osstidcho.

Télé-Québec, mercredi à 3 h et vendredi à 22 h 30 (et video. telequebec. tv)

Le documentaire : Cocaïne, prison & likes : la vraie histoire d’Isabelle

PHOTO FOURNIE PAR BELL MÉDIA

Cocaïne, prison & likes : la vraie histoire d’Isabelle

Réalisée par Sébastien Trahan, un spécialiste des documentaires criminels, communément appelés true crime (Le dernier vol de Raymond Boulanger, Présumé innocent : l’affaire Michelle Perron), cette série de trois épisodes revisite une histoire qui avait fasciné la planète entière en 2016 : celle des deux Québécoises qui s’étaient empêtrées dans une affaire de trafic de cocaïne en pleine croisière. Revenue au pays après avoir passé plusieurs années derrière les barreaux en Australie, l’une des jeunes femmes, Isabelle Lagacé, expose « sans tabous sa version des faits », soulignent Urbania et Connect3 Media, qui produisent cette minisérie en collaboration avec Bell Média. Cocaïne, prison & likes était jusqu’ici offerte exclusivement sur Crave.

Canal D, dès vendredi à 20 h