En attendant que David Lynch revienne à ses premières amours et nous offre son premier long métrage en plus de sept ans, le voilà qui sort un second album solo, tout de même farci de ces riches et sombres images qui ont fait la marque du cinéaste.

Sur des arrangements rappelant parfois ceux de Mezzanine de Massive Attack, le réalisateur chante... le blues. Les siens, et même un classique du répertoire de Dylan, The Ballad of Hollis Brown, relecture assez radicale qui constitue pourtant l'un des moments les moins intéressants de cet album aux grooves sinistres et langoureux.

La voix nasillarde et teigneuse de Lynch est parfois agaçante (sur Sun Can't Be No More en particulier), mais elle a du caractère et du chien, comme tant des personnages de son illustre oeuvre cinématographique.

À écouter: Last Call

ROCK

DAVID LYNCH

The Big Dream

***1/2

Sacred Bones