Comme toujours, Post Malone amène dans sa proposition un amalgame de genres qui, immanquablement, cohabitent agréablement. Si la cohésion est au rendez-vous, il manque toutefois d’éléments qui nous accrochent vraiment dans la pop-rap de son plus récent effort, Twelve Carat Toothache.

Si nous n’avions pas à écrire ce compte rendu sur le nouvel album de Post Malone, nous n’aurions probablement pas pris la peine de l’écouter plus d’une fois ou deux. L’écoute n’est pas désagréable et une chanson comme One Right Now, collaboration avec The Weeknd, ne manquera pas de jouer dans nos haut-parleurs cet été. Mais rien ne nous permet de dire que nous retournerons vers ce disque une fois la dernière ligne de cette critique écrite.

Post Malone sait accrocher l’auditeur. Il l’a démontré auparavant. Plusieurs de ses refrains sont des pépites pop. Ses morceaux sont très souvent du genre à rester dans nos têtes longtemps après qu’on les a entendus. Une chanson comme Cooped Up (avec Roddy Ricch), sur son nouvel album, entre dans cette catégorie. Sauf que Twelve Carat Toothache est inégal. Il manque de chansons de ce calibre.

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« Kill myself today, kill it all away », chante-t-il de sa fameuse voix chevrotante dans la pièce d’ouverture, Reputation. « I was born, what a shame », ajoute-t-il plus tard. Le ton ne change pas vraiment au long de l’album. Ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’il chante son désespoir. Posty est déprimé et il nous offre ici trois quarts d’heure de lamentation.

La musique de Post Malone est plus acoustique que jamais, plus intime aussi. Deux très bonnes choses. Le rappeur-chanteur semble cependant avoir un peu perdu de sa capacité à nous conquérir.

Twelve Carat Toothache

Pop/Rap

Twelve Carat Toothache

Post Malone

Mercury Records/UMG

6/10