Sweet/I Thought You Wanted to Dance, de Tyler, The Creator
Tous les genres musicaux qu’a réunis Tyler, The Creator sur son dernier album, Call Me If You Get Lost, forment un matériau idéal pour un spectacle tout en relief, divertissant à souhait, où le hip-hop, la soul et le jazz se rencontrent. Tyler Baudelaire, récent alter ego du rappeur et chanteur américain, ne manquera certainement pas l’occasion de créer en tournée un univers aussi décalé et percutant que celui qu’il nous présente sur disque. Kali Uchis, Vince Staples et Teezo Touchdown doivent assurer la première partie de ce concert très attendu. À la Place Bell, le 9 mars.
Marissa Groguhé, La Presse

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Tame Impala
Borderline (Blood Orange Remix), de Tame Impala
Deux ans après l’excellent The Slow Rush, paru au pire moment pour les perspectives de tournée, c’est-à-dire en février 2020, Tame Impala sera finalement au Québec à la toute fin de l’hiver pour présenter son dernier disque. On aura peut-être droit, en concert, aux versions remixées de certaines chansons, alors que le groupe australien fera paraître vendredi un album avec trois chansons inédites et cinq nouvelles versions de pièces tirées de The Slow Rush. À la Place Bell le 10 mars.
Marissa Groguhé, La Presse

PHOTO FOURNIE PAR LE GROUPE
Mdou Moctar
Chismiten, de Mdou Moctar
Parce que ses parents n’avaient pas les moyens de lui offrir de guitare, Mdou Moctar s’en est fabriqué une à partir de vieux bois et de câbles de frein d’un vélo. On le surnomme aujourd’hui le Hendrix du Sahara. Le sixième album de l’artilleur touareg, Afrique victime, est à ranger dans l’intersection d’un diagramme de Venn qui réunirait Tinariwen et Van Halen. Avec Parquet Courts le 18 mars au Théâtre Corona.
Dominic Tardif, La Presse

PHOTO FOURNIE PAR SONY MUSIC
Wolf Alice
Lipstick on the Glass, de Wolf Alice
Le groupe de l’année aux récents Brit Awards sera à Montréal dans un peu plus d’un mois. Le quatuor anglais mené par Ellie Rowsell avait déjà foulé les planches nord-américaines à l’automne, mais il s’était contenté de visiter une poignée de grandes villes américaines. Cette fois, le public montréalais aura l’occasion d’apprécier sur scène les pièces de Blue Weekend, une autre remarquable collection de chansons qui s’est retrouvée en finale des prestigieux prix Mercury – le groupe avait remporté le prix en 2018 avec son précédent album, Visions of a Life. Au Théâtre Corona le 28 mars.
Pierre-Marc Durivage, La Presse

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Sophie Allison ( Soccer Mommy)
circle the drain, de Soccer Mommy
Soccer Mommy est le projet de Sophie Allison. Elle est née en 1997 et a grandi à Nashville. Or, sa musique porte faussement à croire qu’elle était une adolescente de Seattle dans les années 1990. Sa pop grungy est d’une mélancolie mordante avec de la distorsion là où il en faut. Soccer Mommy se produira à l’Astral le 30 mars avec Peel Dream Magazine en première partie.
Émilie Côté, La Presse

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Clay and Friends
Ahorita, de Clay and Friends
Clay and Friends a donné un aperçu de son sens du groove à Star Académie le 15 février dernier. Le groupe de Verdun fait une musique ensoleillée, avec l’objectif de faire du bien. Deux choses qui sonnent bien en ces temps de pandémie qui s’étirent. Clay and Friends, qui a fait paraître à l’automne un « microalbum » intitulé Aguà, sera au MTelus le 1er avril.
Alexandre Vigneault, La Presse

PHOTO ERICK LABBÉ, LE SOLEIL
Gab Paquet
Sexy, de Gab Paquet
Célébrer la Saint-Valentin en avril ? Avec Gab Paquet, l’idée n’a rien de saugrenu. Pour le propriétaire de la plus affriolante coupe Longueuil de la province, chaque jour, et surtout chaque nuit, est une nouvelle occasion de fêter l’amour. Sa tournée Séduire pour survivre s’annonce comme une débauche de grooves lascifs, une orgie de refrains libidineux, un festin pour les oreilles et les yeux. Le 13 avril au Club Soda.
Dominic Tardif, La Presse

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE
L’auteur-compositeur-interprète Thierry Larose
Les amants de Pompéi, de Thierry Larose
Thierry Larose devait monter sur la scène du Club Soda en février, mais c’est finalement le 14 avril qu’il fera son plus grand spectacle à vie, plus d’un an après la sortie de son album Cantalou. Ce n’est pas pour rien qu’il a gagné des prix pour Les amants de Pompéi. C’est une grande toune au refrain désarmant. En fait, tous les morceaux de Cantalou sont l’heureuse somme des influences de Larose (indie pop, grunge et rock shoegaze).
Émilie Côté, La Presse

IMAGE TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE JACK WHITE
Jack White
Fear of the Dawn, de Jack White
L’âge ne ramollit pas Jack White. Fear of the Dawn, chanson titre d’un album à paraître le 8 avril, est un morceau de rock nerveux, saturé d’effets supersoniques, mais aussi brut qu’à l’époque de White Stripes. C’est court – deux petites minutes – et direct. Le 16 avril, une semaine après la sortie de ce troisième album solo, Jack White sera à la Place Bell.
Alexandre Vigneault, La Presse
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PHOTO FOURNIE PAR WARNER MUSIC
Mastodon
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PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU GROUPE
Opeth
Pushing the Tides, de Mastodon et Heart in Hand, d’Opeth
C’est à Laval que les deux poids lourds du métal progressif reprennent le collier, après une première manche automnale de leur tournée nord-américaine. Mastodon se présentera devant le public québécois avec un tout nouvel album en poche, l’excellent Hushed and Grim lancé à la fin d’octobre. Les Suédois d’Opeth reviennent quant à eux à Montréal pour la deuxième fois depuis la sortie d’In Cauda Venenum – le groupe avait joué au MTelus moins d’un mois avant le début de la pandémie de COVID-19. Les Américains Khemmis assurent la première partie. À la Place Bell, le 21 avril.
Pierre-Marc Durivage, La Presse

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
CRi (Christophe Dubé)
Stranger, CRi
CRi a lancé Juveline, son premier album officiel, en septembre 2020. Un an plus tard, il a remporté le prix de la Révélation de l’année au Gala de l’ADISQ. Vous dire que Christophe Dubé doit avoir hâte de faire danser « sa » foule de Montréal à la Société des arts technologiques le 6 mai. Le spectacle a été maintes fois reporté. Heureusement, CRi a pu se produire abondamment à l’étranger avec sa musique électronique aussi exaltante qu’accessible.
Émilie Côté, La Presse

PHOTO FOURNIE PAR LE GROUPE
Dry Cleaning
Scratchcard Lanyard, de Dry Cleaning
Vous aimez le post-punk, mais n’avez plus la force d’endurer les aboiements de tous ces jeunes hommes en colère qui semblent toujours avoir bu quelques stouts de trop ? Avec sa voix d’une enivrante monotonie, Florence Shaw, du groupe anglais Dry Cleaning, débite des textes inspirés de son quotidien, qui seraient assommants de banalité s’ils n’étaient pas aussi magnifiquement surréalistes. Le 13 mai au Théâtre Fairmount.
Dominic Tardif, La Presse

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE NICK CAVE
Warren Ellis et Nick Cave
Lavender Fields, de Nick Cave et Warren Ellis
Le grand Nick Cave est de passage à la Place des Arts pour deux (oui, deux !) soirs, les 2 et 3 avril. S’il n’est pas accompagné de tous les Bad Seeds, son acolyte de toujours, Warren Ellis, sera à ses côtés. Au menu : les pièces des albums Carnage – surtout – et de Ghosteen. Un maelström d’émotions attend donc les spectateurs présents dans la salle Wilfrid-Pelletier.
Philippe Beauchemin, La Presse