Connu et respecté dans le milieu de la musique traditionnelle, Éric Beaudry lance un album de compositions originales. Il s’agit d’une première pour ce guitariste, mandoliniste et chanteur qu’on a entendu au sein de La Bottine souriante, De Temps Antan, Norouet et plusieurs autres groupes consacrés à la mise en valeur de la musique traditionnelle d’ici.

« C’est un projet très significatif pour moi, un retour aux sources, dit le musicien, qui a choisi de miser sur sa mandoline comme instrument d’accompagnement principal. La mandoline a été mon premier instrument de musique. C’est un instrument accessible et rassembleur qui est l’élément déclencheur dans ce processus créatif. »

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Son album La futilité, à paraître le 20 août, compte trois compositions d’Éric Beaudry, dont la pièce titre. Marie-Composée, premier extrait du disque, est l’œuvre de Stéphane Blanchette et Pierre-Édouard Asselin, une chanson que le chanteur a dans ses cartons depuis 15 ans. Sur les sept morceaux de l’album, une seule provient du répertoire traditionnel : Un beau dimanche soir, qu’il a appris de Clémence Gagné et Gilles Cantin (La Bottine souriante).

La futilité aura des accents folk-pop, mais avec violon, cuivres, basse, percussions, chœurs et… sifflement. Éric Beaudry, dont le père jouait de la mandoline et « sifflait toujours », a voulu mettre en valeur ce qu’il appelle un héritage familial sur ce premier album solo.

Le bagage traditionnel du musicien s’entend bien sûr dans ces chansons, notamment au début d’Avant que de partir, interprété a capella. Surtout, l’album mise sur l’un des grands atouts du musicien : sa belle voix grave, authentique et chaude.