« And I wonder, If this restless mind will yield, To all the beauty, That surrounds me », chante sur And I Wonder le Montréalais d’adoption Alex Nicol, qui a quitté Ottawa il y a 11 ans. De la beauté, son premier album solo en recèle du début à la fin.
« And I wonder, If this restless mind will yield, To all the beauty, That surrounds me », chante sur And I Wonder le Montréalais d’adoption Alex Nicol, qui a quitté Ottawa il y a 11 ans. De la beauté, son premier album solo en recèle du début à la fin.
Se dégage d’All for Nada une ambiance veloutée, chaude, au charme suranné, totalement en phase avec la voix feutrée du multi-instrumentiste, membre du groupe indie rock Hoan.
Extrait de Levitate
Résonnant en écho perpétuel grâce à l’effet slap-back, sa voix se fait enveloppante, contribuant à l’atmosphère intimiste de cette envoûtante proposition, que régit presque d’un bout à l’autre une Stratocaster, délogée par un piano droit dépouillé sur l’ultime When You’re Blue. Des violons célestes enjolivent certaines pièces, dont Trust et Levitate — titre idoine —, aux planants relents psych.
Si Nicol est la tête d’affiche du projet, celui-ci s’avère intrinsèquement bicéphale, la « Nada » du titre en révélant la seconde tête créatrice : Nada Temerinski, conjointe de longue date de l’auteur-compositeur-interprète, dont le rôle transcende celui de directrice artistique ou de muse fédératrice (mythe qu’a d’ailleurs voulu déboulonner le couple).
![](https://mobile-img.lpcdn.ca/lpca/924x/e4921630-67c9-11ea-b33c-02fe89184577.jpg)
IMAGE FOURNIE PAR MICHEL RECORDS
All for Nada, d’Alex Nicol
All for Nada est le fruit de leur fusion tant artistique qu’amoureuse, musique et paroles découlant de leur vie à deux. Ce qui n’empêche pas Nicol de s’épancher sur l’anxiété (couplée à des troubles alimentaires) mue par la peur de vieillir qui l’a rongé, adolescent.
La sensibilité empreignant les mélodies fait honneur à celle au cœur de la démarche. À écouter à la lueur d’une bougie.
All for Nada, Alex Nicol, Michel Records & Anniversary
★★★½